FEEL THE VIBES

@Valentin Duport


aonnnnnnnnn Il va falloir que vous nous rejouez un MODE amnésique xD

@Béatrice Lowell LEGEND  

Les pensées de ces êtres humains étaient tout simplement dégoûtantes. Derrière cette arbre, je restais là. Cachée, écoutant chaque et moindres pensées de ces pauvres amis de la tueuse. Candice était présente, pourtant les pensées qu'elle avait pour Alex avaient changé. Elle pensait à une jolie brune et elle regardait Buffy avec envie. Peut-être qu'un jour, elle tombera amoureuse d'une femme qui sait. Pendant ce temps il y avait encore mieux que toutes ces tueuses. Il y avait elle, Anastasia. Le potentiel de cette jeune enivrait l'âme que je n'avais pas. Malgré ma disparition rapide de l'autre nuit, je n'avais jamais cessé de penser à elle. La vision de son corps sur le mien, voulant s'offrir à moi comme si elle était mienne. Elle m'appartenait désormais. J'étais obsédé par le simple fait de pouvoir entendre ses pensées.

J'avais cette envie de m'approcher d'une fenêtre pour regarder ce qui ce passait. Subtilement, d'un seul bon, j'atterrissais sur la fine pointe de mes pieds sur le toit. Mon regard perçant dans la nuit regardait ces deux hommes que je m'étais amusé autrefois à torturer. Ils s'en allaient faire une partie de jambe en l'air en plein réveillon de Noël. C'était trop marrant. Ils n'ont aucune pudeur ces enfoirés... c'est trop drôle. Ce rire qui s'échappait de mes lèvres n'était que des plus ironique. Je fixais la scène avec envie de pouvoir moi aussi toucher l'être aimé de nouveau. Toucher cette obsession. Elle. Anastasia. J'attendrai toute la nuit pour qu'elle sorte fumer une clope. Pour enfin la regarder et pouvoir admirer la splendeur de son manque d'assurance.

J'entendais pourtant ses moindres pensées. Là voilà qui défendait autrui devant un démon vengeur. Personne ne semblait se soucier de la présence d'un démon sans âme dans la pièce. Même les oracles ne faisaient rien pour cette situation. Inévitablement il se tramait quelque chose et Anyanka jouait très bien ses cartes. Je l'admirais presque. J'ai bien dis presque. Il ne faut pas exagérer tout de même. Je restais celle que je respectais le plus sur cette putain de planète et même dans toute la galaxie tiens.

La tueuse blonde venait de se faire congeler. C'était peut-être l'occasion de me faire inviter à entrer par la mère de Buffy. Je pourrais cogner à cette porte de cuisine qui est derrière la maison. Entrer et foutre la merde pendant que la blonde est un bloc de glace. Il n'y avait qu'une sorcière débutante, le dieu de la magie qui ne sait rien faire d'autres que de propulser des démons sur la tueuse. Jeremy et Valentin qui s'envoyaient en l'air. Oz et une louve en chaleur qui se transformeraient sans doute, mais qui ne ferait même pas le poids. Je pourrais les foutre dehors et ils partiraient courir après des lapins que sans doute le démon vengeur prendrait goût à vouloir tuer. Ensuite il resterait ces oracles qui ne peuvent pas me tuer, car ils savent que j'ai un rôle beaucoup trop important dans l'avenir de Sunnydale et de ce monde. Donc ils quitteraient sans doute les lieux.

Je tuerai Candice devant Anastasia pour lui faire comprendre que je suis la seule à qui elle peut s'intéresser. Je transformerai Ana et je l'obligerai à tuer Joyce devant les yeux de Buffy qui serait entrain de décongeler. Ensuite il resterait Alex, Agatha et Willow à tuer. Ils tenteront sans doute de m'arrêter, mais je les ferai cracher tout le sang qu'ils ont dans leur corps en leur perforant les poumons avec mes ongles.

Je descendais doucement de ce toit, usant de mes jointures pour cogner doucement à cette porte. Toc, toc, toc, on entendit. La maman de Buffy venait m'ouvrir. Visage angélique. Cheveux blond et long, j'incarnais cette douceur, cette petite fille qui a des problèmes. Je suis désolé de vous dérangez madame. Je suis une amie de votre fille. Elle m'a dit que si j'étais seule à Noël je pouvais venir faire un petit tour chez sa mère. Puis-je entrer, Buffy est là ? Joyce avait un grand coeur et me faisait signe d'entrer avec sa main. Le sourire aux lèvres, j'entrais dans la maison, satisfaite. Je me retournais et j'agressais Joyce avec la porte que je cognais contre son crâne pour qu'elle s'évanouisse. Je trainais ensuite son corps que j'enfermais dans un placard. Pénétrant dans la maison discrètement pour ne pas me faire remarquer tout de suite. Je savais trop bien que les oracles seraient au courant de ma présence, mais ils étaient beaucoup trop préoccupés par leurs problèmes d'égo pour avoir le temps de s'occuper de moi.

Un talon aiguille devant l'autre je montais les marches vers le deuxième étage, les gens dans le salon étaient beaucoup trop occupés avec leurs histoires de jeunesses pour se rendre compte que j'étais présente. Ma main se posait sur cette poignée de porte où se cachaient les deux tourtereaux qui étaient sur le point d'exécuter un sort dangereux. Je cassais cette poignée pour pénétrer dans la salle de bain refermant la porte derrière moi.

Bonsoirs les mecs. Ça va ? Continuez... Continuez... Ce n'est que moi après tout.

Je me dirigeais avec une splendeur rapide et inégalé vers eux. Empoignant ce chandelier pour fracasser le crâne de Jeremy afin qu'il fasse de beau rêve, visage contre le plancher. Prenant sa place entre les jambes de Valentin le retournant dans la première position où ils étaient lorsque j'avais commencé à les regarder. J'hochais la tête sur le côté en le fixant. Moi je veux bien te rafraichir la mémoire Dieu de la Magie. Ricanement diabolique, sarcasme délectable. Je continuais de le fixer maintenant ses poignets afin qu'il ne se débattre pas contre moi. Mon corps maintenait ses jambes contre le comptoir de la salle de bain. Tu as envie que je te prenne comme une petite chienne. J'ai entendu dire que les humains avaient inventé une sorte de ceinture spéciale pour ça. Je te ferais crier comme personne. Autre rire, pouvoir entres mes doigts. Je me rappelais ces chaines dans ma crypte et son petit corps nu contre celui de Tom. C'était jouissif tous ces souvenirs. Tourne-toi Val....... Si tu parles, je t'arrache la langue avec mes dents. Mon visage se transformait, crocs avides, assoiffé de sang puissant et magique. Je plantais mes crocs dans son cou pour commencer à le vider tranquillement. L'amenant presque jusqu'à la mort avant qu'il ne puisse prononcer un sort. Son corps était fragile, mou, ses muscles attendris. Je le laissais tomber sur le corps de son amant avant qu'il ne meurt. Une petite transfusion par un donneur de son groupe sanguin et il s'en sortirait facilement, mais je n'avais pas besoin de lui pour se mettre au travers du chemin de ma destinée.

Je suis la seule à qui elle peut appartenir. J'évitais soigneusement de marcher sur les corps avant de sortir de nouveau dans le couloir. Verrouillant la porte de l'intérieur avant de la refermer afin que personne ne les retrouve pour le moment. Je barricadais ensuite la porte avec quelques meubles qui se trouvaient près de moi. S'ils se réveillaient, ça allait prendre un moment avant qu'ils ne réussissent à sortir. J'écoutais de nouveau la conversation du salon qui commençait à devenir intéressante. Les pensées osées d'Alexandre Harris envers sa copine tueuse étaient de plus en plus dérangeantes. Peut-être devrais-je en informer Candice juste avant de la tuer tout à l'heure ? Oui peut-être... Sans doute... Je descendais les marches pour me rendre au salon. Fixant tout le monde de mes yeux marqués d'eyeliner et de mascara. Sans eyeliner j'étais plutôt basique pour être franche. Le eyeliner c'était le pouvoir de la femme.

Bonsoir, j'espère que je ne suis pas trop en retard.

Un talon aiguille devant l'autre, une fois de plus je me dirigeais vers ce feu de foyer. Empoignant cette barre de fer, ce tisonnier. Jouant du bout de mes doigts sur ce bout pointu en fixant Candice tout doucement et ensuite Anastasia et un par un tout le reste de ces foutus cons devant moi. Dites-moi.... Cette fête est d'un ennui. Entres les pensées cochonnes d'Alexandre sur Buffy, les pensées de Chewing-Gum envers celle qui m'appartient. Le démon vengeur que personne n'a remarqué. Les deux loups qui vont sans aucun douter se baiser toute la nuit après êtres sortis de ce putain d'endroit. Madame Summers qui s'est endormit dans le placard de la cuisine. Les deux amnésiques qui baisent comme des lapins que le démon vengeur déteste et la tueuse qui vient de se faire congeler dans la cave. Dites-moi, est-ce qu'on peut enfin commencer à faire la vraie fête......

D'un coup puissant derrière la tête. J'assommais Agatha afin qu'elle ne puisse pas user de sa magie contre moi afin que Candice prenne le dessus. C'était hors de question que cette sorcière s'en mêle. J'allais me les faire. Les uns après les autres et j'allais repartir avec ce qui m'appartenait. Ce qui m'était dû. Pour Noël j'allais avoir le plus beau des cadeaux. Mon regard se tournait lentement vers les pieds d'Anastasia. Usant de mes pupilles pour faire monter mes iris de la semelle de ses chaussures à ses yeux. La fixant, observant ce qui était à moi. Elle était mienne et tout ça, tout ce malheur, cette douleur que ces amis allaient subir. C'était entièrement de sa faute. Joyeux Noël Anastasia.

@Dawn Summers  MOUAHAAHHAAH Candice la bad ass. Sincèrement la caverne d'ali baba aura raison de moi ce soir. Que de souvenirs, que de souvenirs.... ahahaha

noël chez les Summers

Event

« CHRISTMAS WON’T BE THE SAME WITHOUT YOU. CHRISTMAS WON’T BE THE SAME IF YOU GO. YOU’RE ALL I NEED TO SEE, STANDING BY MY CHRISTMAS TREE »

Putain de soirée de merde. La tueuse se relevait, remerciant la russe pour l'aide. L'odeur de ses cheveux cramés lui donnait des haut-le-coeur. Mais ce serait une bonne chose à diriger vers cette pute de vampire blonde qui lui pourrissait la vie. La tueuse en avait assez. Elle avait assez de la voir se pavaner, blesser ses amis, sa famille. Elle voulait qu'elle reste hors de son chemin, que Candice ne l'attaque pas, mais elle, elle se permettait tout. Comme si elle était leur reine à eux. Mais elle n'était que la reine des morts. Et les morts, sa restait dans la terre putride, à se décomposer pour ne plus devenir qu'os, tas de vers et poussière. Bubblegum avait bient hâte d'en finir avec elle.

Le flingue d'Anastasia la surprit, mais pas tant que ça. La russe avait toujours plus d'un tour dans son sac... ou dans sa jarretière, ce coup-ci. Elle avait la vampire dans sa mire et Candice savait qu'elle pouvait lui faire confiance.

Son entrainement avec Charles allait venir l'aider. Elle devait vider son esprit, focuser sur ses réflexes. Sur rien d'autre. La Tueuse n'avait plus qu'à trouver un ouverture et la prendre. Et Anastasia était une très bonne distraction.

Se propulsant sur la Reine, Candice lui envoya un poing dans la figure et empoigna le tisonnier brulant qu'elle utilisa pour lui frapper le visage, laissant une marque. Puis, bubblegum lui enfonça l'arme directement dans l'épaule, entendant le crépitement de sa peau qui brulait. Ça ne faisait pas du bien, mais, elle savait que la vampire s'en délecterait probablement. Usant de toute la force qu'elle avait, elle balança directement la blonde à travers la vitre du salon, l'expulsant dans la rue.

"Je te conseille de ne plus remettre les pieds ici, pétasse. T'es pas la bienvenue ici." Tisonnier toujours en main, Candice le faisait bondir dans son autre main. "Joyeux Noël, Béa." Elle tourna les talons, écrasant la vitre qu'elle avait sous les pieds, pour se diriger vers la russe; l'union faisait la force. "On devrait aller voir les autres." Elle se retourna vers la fenêtre. "J'espère que Joyce ne m'en voudra pas trop..."

(c) DΛNDELION

Throw Back, AGATHA Il faut qu'on trouve où est rendu cette joueuse pour qu'elle revienne sur le nouveau Hellmouth.

Quand le Dieu rencontre la ReineMagic Box, décembre

Le mois de décembre n'en était qu'à son sixième jour sur le calendrier, que déjà Agatha se préoccupait de savoir ce qu'elle pourrait envoyer en cadeaux à la Nouvelle Orléans. Lorsque sa mère avait appris que la Tueuse de Vampires en personne lui offrait gîte et couvert pour le réveillon, son sang vermeille s'était gonflé d'une immense fierté. Sa propre engeance aux côtés de l'Élue. Il y aurait de quoi crâner aux repas de famille ! En digne fille, Agatha n'y avait pas réfléchi à deux fois avant de se diriger vers la Magic Box, par une après-midi d'hiver toute californienne... fraîche sans qu'elle dût s'équiper de gants ou d'un épais bonnet.

Le tintement d'une cloche accueillit chaleureusement son arrivée dans la boutique. Des étagères en bois massif soutenaient le poids d'épais volumes, de fioles en verre au contenu tantôt douteux, tantôt carrément répugnant, ou encore d'artefacts étranges... comme les membres séchés de créatures dont on n'osait pas même imaginer le reste du corps ! Agatha se sentit immédiatement à son aise. Les encens enveloppèrent sa silhouette fine, se marièrent au souvenir désormais froid de ceux qui la veille avaient imprégné ses propres vêtements, et elle sentit son esprit s'éclaircir. Un soupir d'aise quitta ses lèvres, tandis que la jeune étudiante s'en allait fouiller les rayonnages. Quelques babioles retinrent son attention : un talisman rouillé, une rune inactive, et enfin, un grimoire poussiéreux. Ophis Phosphoros. Il était de nos jours très fastidieux de se procurer un tel ouvrage. Les doigts fébriles de la jeune sorcière caressèrent la surface en cuir de la bête, savourant l'excitation que lui procurait la possibilité d'enfin pouvoir l'ouvrir... Ses doigts s'apprêtaient à soulever la première de couverture quand une voix l'interrompit. Fatiguée, lasse, un souffle qui la stoppa net dans son élan passionné. « Excusez moi ?? » demanda Agatha, incrédule. Un sourire beaucoup trop grand s'étira sur ses lèvres. « Vous m'avez prise pour une des vendeuses, mais je ne suis pas... enfin... vous vous êtes trompé. » Toujours affable, elle s'apprêta à poliment saluer l'importun, quand elle comprit enfin le sens réel de sa phrase. « Attendez... » Une amnésie surnaturelle ?? Quelques furent ses efforts pour dissimuler son intérêt soudain, un sourcil s'arqua bien haut sur son front lisse. Agatha était intriguée. Accrochée, même. Sa curiosité avait été piqué au vif par cette histoire que lui chantait l'inconnu, et elle ne le lâcherait pas avant d'avoir obtenu le fin mot de l'histoire ! Elle s'attarda une seconde à l'observer. C'était un garçon de son âge, plus grand qu'elle naturellement, et que, s'il allait à la fac, elle n'avait pas encore croisé sur le campus. Son sourire s'élargit, se fit radieux sur ses joues encore rondes, tandis qu'elle serra contre sa hanche le livre qu'elle tenait. « Pardon, excuse moi, je suis partie du mauvais pied. Je m'appelle Agatha Doyle. Je suis étudiante à la fac. » Elle lui tendit la main. « Alors comme ça, tu as bien parlé d'une amnésie surnaturelle ? » Que quelqu'un de normal, et en plus de ça un homme, lui parle aussi ouvertement de magie la surprenait. Il était rare que ces derniers montrent autant de sensibilité, voire même d'intérêt, aux arcanes et à la nature. Le fin mot de l'histoire, voilà ce qu'il lui fallait. Le fin mot de l'histoire.

@"Valentin Weber"

ANASTASIA, oh mon dieu ! Where are you girl !?

Un cri, encore un. Une complainte déchirant le voile trouble du silence, vouée à s'envoler dans l'oubli. Personne n'était là pour l'entendre, si ce n'était ses tortionnaires. Personne pour prendre en considération sa souffrance car les petits soins d'Anastasia, ils s'en fichaient. Ils n'avaient qu'un seul mot suspendu à leurs lèvres, un seul mot occupait leurs esprits dérangés et fourbes : vengeance. A trop jouer avec le feu il n'était pas rare de se brûler les ailes. N'est-ce pas?

— Inutile de résister, tu sais. Tu vas te fatiguer bien avant nous. Dis-nous ce qu'on veut savoir et tu auras droit à une mort rapide. C'est promis.

— Je me sens chanceuse... murmura la potentielle d'une voix rauque, usée par la fatigue et les hurlements.

Une poigne ferme attrapa ses cheveux et tira avec force sa tête vers l'arrière. La pression exercée sur son cuir chevelu lui arracha un nouveau cri qu'elle tenta malgré tout d'étouffer en serrant les dents. Son regard orienté vers le plafond, elle était incapable de voir ses bourreaux. Par contre, elle sentit une lame froide et tranchante se promener le long de son cou. Menace muette.

— Oh oui... tu vas l'être... souffle une voix féminine à son oreille.

Marceline, le cerveau de la troupe. Démone aux atouts aussi ravageurs que son esprit machiavéliquement dérangé. Marceline... la sale garce qu'elle avait volé pour le compte de Jefferson.

— Je te réserve une surprise. Je suis certaine que tu vas aimer.

La démone relâcha son emprise sur les tifs de Anastasia, retirant par la même occasion le couteau côtoyant de trop près sa gorge.

— Hugo, détache-là, on bouge.

Marceline s'attarda quelques secondes, savourant le spectacle qui s'offrait à elle. Une Anastasia fatiguée, usée jusqu'à l'os et blessée de toute part. Un sourire diabolique s'esquissa sur ses lèvres alors qu'elle quittait la pièce. La potentielle était bien incapable de définir le temps écoulé mais elle était affaiblie d'avoir crié et de s'être débattue.

Anastasia examina encore une fois l'environnement dans lequel elle se situait. Un endroit étroit, presque vide. Sur une table calée contre le mur se trouvait plusieurs "jouets" qui avaient eu pour but de la faire parler et à côté, une caisse remplie d'eau. Un frisson d'horreur l'envahi aussitôt en repensant à certains traitements.

Hugo, bras droit un peu idiot et macho de la démone approcha avec une dague en main. Un peu inquiète quant à ses intentions, elle tenta une nouvelle fois de défaire ses liens. En vain. Cependant, contrairement aux autres fois, il n'était pas venu pour lacérer sa peau mais pour la libérer. Il commença par détacher ses pieds.

— Je te préviens, si tu tente quoi que ce soit, je te tue.

Un rictus déforma ses lippes. Ils avaient prévu de la descendre dans tout les cas. Donc bon... la russe ne perdit pas une seconde. Une fois libérée de toute ses entraves elle amorça les premiers coups. Le problème était qu'elle avait perdu en force et précision. Hugo n'avait aucune difficulté à parer ses coups et à l'immobiliser. Dans un dernier élan, poussée par la partie primaire profondément enfouie en elle, Anastasia parvint à planter ses dents dans le cou de son tortionnaire. Il se débattit et même si il parvint à la pousser c'était trop tard. Anastasia lui avait arraché un morceau de chair qu'elle recracha avec dégoût. Il hurla, une main sur sa gorge sanguinolente. Il perdit en couleur et s'effondra sur le sol. Vite. Elle savait qu'elle devait agir rapidement. Alors elle fouilla l'homme à l'agonie et probablement au seuil de la mort et récupéra l'arme à feu qu'il avait sous sa veste ainsi que le téléphone portable qu'il lui avait confisqué plus tôt.


Elle tenait à peine sur ses jambes mais elle devait continuer d'avancer. Elle devait prendre le plus de distance possible entre elle et l'horrible garce. Au cours de sa fuite, elle avait envoyé un message à Yue, précisant bien qu'il était urgent qu'ils se voient. Et elle espérait bien le retrouver à temps au point de rendez-vous. La potentielle traîna sa carcasse sanguinolente jusqu'à une ruelle. La fameuse ruelle près du bowling. Sur son passage, elle fit tomber une poubelle en ayant tenté de prendre appui sur elle. Et malgré son état critique, la remarque du nippon américain fit sourire Anastasia. Pleine de répartie en toute circonstance, elle trouva le moyen de répliquer en sortant de l'obscurité pour le rejoindre.

— On parle toujours de soins? Ou tu me confonds avec un autre genre de clientèle?

A bout de force, Anastasia s'adossa à un mur et se laissa glisser au sol. Elle avait froid, tellement froid. En même temps, elle ne portait qu'un jean et un débardeur. Ni chaussure, ni veste.

— Dépêche, tu veux bien?

OK un dernier back in the past, je vous le promet ensuite, je vais me coucher Candice & Charles !!!!!

Voilà maintenant quelques semaines que Charles avait posé son pied sur le sol américain. Son intégration se passait pour le mieux, tout du moins pour le moment, son accent british avait semble t-il du succès notamment auprès de ses élèves. Mais Charles n'était pas venu ici pour faire du charme aux étudiantes américaine, ni pour donner des cours, non si l'observateur était présent ici à Sunnydale c'était pour un seul but, Candice Merteuil, la nouvelle tueuse. Le conseil des observateur ayant perdu la main sur Buffy ainsi que Giles, il était hors de question pour eux de ne pas mettre Candice sous leur joug, de ce fait, ils ont envoyés Charles pour chapeauter la jeune femme dans sa mission.

Le fait d'avoir été choisi pour accomplir cette mission surpris le jeune observateur dans un premier temps, en effet loin d'être en odeur de sainteté auprès des grands pontes du conseil, Charles n'était clairement pas favoris pour encadrer la jeune Candice Merteuil, et pourtant il était là. C'est que plus tard qu'il comprit la véritable raison de sa promotion. Il avait une double mission, encadrer Candice mais aussi surveiller Buffy Summers et être prêt à agir si jamais celle-ci venait à abandonner sa mission.

Bref tout un programme pour notre cher ami anglais. Mais pour l'heure, il lui fallait rencontrer sa future jeune protégée. Au détour d'un couloir de l'université il l'interpella pour se présenter et convenir d'un rendez-vous chez lui pour faire plus amples connaissance. Il lui donna son adresse ainsi qu'une heure pour ce soir. Cette rencontre, il ne fallait pas que Charles se loupe, sa mission en dépendait. Quelles sont les risques ? Que Candice le rejette ? Il y a des chances, avec Buffy Summers dans son entourage, nulle doute que la tueuse blonde a déjà du lui faire part de son ressenti sur le conseil, mais Charles espérait bien lui faire changer d'avis.

Charles était chez lui, après une bonne journée à l'université, son appartement était nickel comme à son habitude. Il attendait dorénavant Candice. L'appartement de l'observateur était très grand, c'était une ancienne salle de boxe qu'il avait aménagé, au rez-de-chaussée se trouvait la salle d'entrainement avec en son centre un ring, sur les côtés il y avait divers appareils de musculations ainsi que des sac de frappes. Sur le côté droit de la pice se tenait un escalier qui menait tout droit vers les appartements de Charles, il s'agissait autrefois des vestiaires. Bref, Charles c'était vraiment réappoprié l'endroit.

La sonnette sonne, Charles jette un oeil à sa montre, c'était l'heure convenu, il va a sa porte d'entrée. Candice se tenait là, il adressa un léger sourire à la jeune femme avant de commencer à s'exprimer.

Charles Abbott : Bonsoir Candice, entre je t'en prie ! Dit-il en faisant un signe de la main. Lorsque enfin elle pénétra chez lui, il referma la porte. Bienvenue chez moi. Dit-il avec un ton neutre, laissant la jeune tueuse juger environnement de la salle de boxe.






Un sourire amusé se dessina sur le visage du jeune observateur qui laissa rentrer la jeune femme chez lui. Elle n'avait pas tort sur ce point, heureusement pour Charles il ne s'était pas trompé de fille avant de lui donner son adresse. Candice jugea la pièce et y alla de son petit commentaire, elle avait du caractère, c'était un bon point pour une tueuse. Buffy avait clairement déteint sur la jeune femme, ça c'était un mauvais point pour Abbott. Ré affichant son regard neutre, Charles répondit à sa jeune protégée.

Charles Abbott : La télévision ainsi que mon appartement se trouve sur la mezzanine là. Dit-il en pointant du doigt un escalier qui s'y rendait. Ici c'est le lieu où je m’entraîne et où tu t’entraînera si jamais tu m'acceptes dans ta vie, car je ne veux te forcer en rien.

Candice aborda enfin le sujet de sa venue ici, le pourquoi de sa venue ici chez lui. La partie la plus complexe se présentait face à Abbott, essayer de bien se vendre pour ne pas que la nouvelle tueuse lui tourne le dos dès le premier jour. Comme attendu, Buffy lui avait parlé du conseil des observateur et du traitement qu'elle lui avait réservé. Pas de quoi donner du crédit à l'arrivée d'Abbott en ville donc. Mais notre anglais était bien déterminé à convaincre Candice qu'il peut être à la hauteur.

Charles Abbott : Il est tout à fait normal que vous ayez des réticences à mon sujet. Je ne vais pas nier le traitement qu'a reversé le conseil à votre collègue tueuse. Pour ma part et pour bon nombre de mes partenaire ce qu'il s'est passé était... Inapproprié... Dit-il un brin gêné par la situation. C'est pourquoi je vous ai fait venir ici Candice, tirer tout ça au clair, vous faire part de mon éventuel apport dans votre mission. Le conseil n'est pas votre ennemi, ni celui de Buffy d'ailleurs, ils ont... Nous avons fait des erreurs et il est hors de question pour moi de les rééditer avec vous. Il croise les bras, son regard était rivé sur la jeune femme qui continuait d'analyser chaque centimètre de la pièce. Le conseil m'a envoyé ici pour vous épaulez dans votre mission, vous êtes en droit d'avoir votre propre observateur.

Son discours était fait, reste à savoir maintenant s'il va prendre aux yeux de la jeune femme. La manipulation était l'une des grandes forces de Charles, mais berner Candice n'est pas chose aisé avec les propos qu'a eux Buffy Summers à l'encontre du conseil. Il se décide de la jouer franc-jeu, tout du moins aussi franc-jeu qu'il puisse être.

Charles Abbott : Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas, et ce qu'importe la questions que vous me poserez. Dit-il avec un sourire compatissant.

Je te déteste autant que je t'aime @Viktor Eon tu vas me tuer xD

Utiliser son pouvoir pour changer les choses ? La Tueuse, sans le savoir, tapait là où cela faisait mal. Bien sûr, elle ignorait à quel point sa condition, son rôle et ses pouvoir faisaient souffrir Eon. Il n’en dirait rien. Il avait eu l’éternité, le passé, le présent et le futur ensemble pour se blinder contre cette réalité.

Les paroles de Buffy faisaient l’écho à des questions qu’il n’avait pas eu besoin de se poser, lui qui connaissait toutes les réponses. Il savait pertinemment ce qui se passerait s’il utilisait ses pouvoirs pour changer ne serait-ce que d’un Iota le Grand Plan dont il était à la fois l’émanation et l’exécutant. Il voyait les répercussions de la moindre petite déviation dans l’arborescence des causes et des conséquences, qui finissaient par amener purement et simplement à la disparition de la réalité. C’était le retour au chaos et au néant primordial dont lui-même avait jailli au commencement des temps.

Viktor désirait cela plus que toute autre chose, il désirait que son existence finisse, il désirait retourner dormir dans le vide primitif, ne plus être écrasé par son savoir et ses pouvoirs, ne plus être hors du temps. Il aurait pu satisfaire son désir, effacer, d’un trait de plume, la réalité. Buffy Summers l’ignorait, mais ils avaient bien plus en commun qu’elle ne pouvait l’imaginer.

L’image d’une Buffy se vautrant lamentablement en essayant d’attaquer le Destin résumait très bien les choix qui s’offraient à elle. Alors qu’elle criait, qu’elle faisait sortir sa rage de l’intérieur de son corps et de son âme, Viktor se tenait derrière elle. Il ne souriait plus, sa figure montrait en réalité une profonde mélancholie.

-Sais-tu pourquoi Le Destin est aveugle, Buffy ?

Il ne bougea pas et ne s’approcha pas d’elle. Il était hors de la distance de combat. Le Destin ne se battait jamais. D’abord, il n’en avait pas besoin, et ensuite, il était en réalité impossible qu’il se batte. Comment quelqu’un qui sait tout pouvait-il être pris par surprise ? Il pouvait, tout le temps, se tenir hors des coups. Au reste, il savait toujours quoi dire à qui, connaissant le secret de toutes les âmes, pour éviter le combat, même lorsqu’il avait en face de lui une blonde en colère, ce qui n’était pas une mince affaire.

-A quoi servirait la vue à quelqu’un qui sait tout ? Pourquoi aurais-je besoin de voir tes cheveux, je sais qu’ils sont blonds. Même si j’ignore concrètement à quoi cela peut ressembler. Nous ne recevons jamais ce que nous voulons, Buffy, uniquement ce dont nous avons besoin pour avancer.

Cette fois-ci, le sourire revint sur le visage de Viktor.

-Je suis hors du temps, Buffy. Cela va te paraitre étrange, mais pour moi, le temps n’est pas une ligne. Le passé, le présent et le futur sont pour moi une seule et unique chose. Je vis chaque chose éternellement. En même temps que je te parle, là, je vis aussi ta naissance. Je vis aussi la mort de ta mère. Mes joies, comme mes douleurs, n’ont pas de fins. Et, de la même façon, les choix que tu n’as pas encore faits, maintenant, sont déjà accomplis pour moi.

Il s’approcha un peu plus. A ce stade, l’élue devait savoir que de toute façon, taper sur la tête de Viktor était à la fois impossible et de toute façon inutile.

-Bien sûr, j’ai le pouvoir de tout. Je pourrais abolir la mort, abolir la douleur, abolir la peine. Je pourrais faire en sorte que tu ne vives pas toutes ces épreuves, cette souffrance et cette tristesse. Tout comme tu pourrais utiliser tes pouvoirs pour braquer une banque, commettre un meurtre ou que sais-je. Si tu commettais toute ces choses, utiliserais-tu tes pouvoirs dans le but pour lequel tu les as reçu ? Non. Seulement dans ton cas, qu’arriverais-t-il ? Tu pourrais mourir ou aller en prison.

Il marqua une pause avant de reprendre. Il claqua des doigts, et du cimetière, ils se retrouvèrent dans l’espace, des milliers d’étoiles pouvaient s’offrir à la vue de Buffy. Bien sûr, Viktor, lui, ne voyait rien, mais il savait ce qu’il montrait. On pouvait voire des étoiles, des galaxies même, se former, naître, puis mourir, avant qu’une autre ne fasse exactement la même chose.

-Si moi je faisais selon mes désirs avec mes pouvoirs, c’est la réalité toute entière, toutes les dimensions, tous les univers, une infinité d’être vivants, le temps, la fabrique de la réalité, qui seraient annihilés. Si je n’utilisais pas mes pouvoirs pour que le moindre atome bouge comme il est supposé bouger, ou si je le faisais bouger autrement que ce qui est prévu par Le Grand Plan, vous cesseriez tous d’exister. Je ne vois pas ce que je te montre, mais je sais que nous sommes dans l’espace, tu peux voir la formation de galaxie, d’étoiles, la vie qui se forme, tu la vois aussi se finir, et renaître. Tu peux saisir de ta vue toute la beauté de ce processus. Quel égoïste serais je à ne pas vous laisser profiter de cela, simplement pour rendre ma vie plus facile ?

Il claqua de nouveau des doigts pour les ramener à Sunnydale.

-Tu fais tes choix, librement, mon rôle est justement de m’assurer que tu les feras, parce que c’est ainsi que le Grand Plan doit se dérouler. Je pose les épreuves, parce qu’elles doivent arriver, mais comment tu y réagiras, ça, c’est entièrement de ton fait. Et ce n’est pas parce que je le sais, que je le décide. Je suis précisément là pour faire en sorte que tu sois libre de choisir. Mais la liberté a un prix, et les choix ont des conséquences. Telle est la règle du Grand Plan. Et ceux qui cherchent à tricher, à esquiver les épreuves ou refusent de choisir le payent, parce que faire selon ses désirs se paye. Tu l’as déjà vu avec Faith dans le passé.

La haine de Béatrice Lowell

SON RETOUR

Buffy & Béatrice

son supplice

Ma tête se hoche vers le côté laissant tomber mes longs cheveux bruns sur mon épaule. Je l'observe, je la scrute avec envie. Je ne m'attendais à ce qu'une morte sente aussi bon. Elle est bien vivante, j'arrive à entendre son sang qui circule à l'intérieur de ses veines. Son coeur pompe avec une force qui me donne envie d'y plonger mes canines afin d'y en aspirer sa vie. Une nonchalance comme la mienne n'est pas donné au commun des mortels. Je l'écoute d'un oreille, pendant que mes yeux observent le reste de la pièce. J'ai bien conscience qu'elle me menace, mais je n'en ai rien à faire. La tueuse se rendra rapidement compte qu'elle n'est pas de taille face à moi. Je ne suis pas le petit maître des vampires qu'elle a tué étant adolescente. Paix à mon cher créateur, que cette pourriture crève dans les profondeurs des enfers. Je suis une reine et je compte bien lui faire comprendre un peu plus tard durant cette conversation qu'elle doit jugée comme étant civilisée malgré ses petites menaces et son air contrarié qui décore son si joli visage.

Mon cerveau se porte très bien. Je te remercie de t'en soucier Buffy. Cesse donc de jouer à ce petit jeu comme tu le fais. Je t'ai simplement dit que je ne t'imaginais pas aussi petite. Pourquoi t'emportes-tu ainsi ?

Je suis désobligeante, mais elle ne me laisse pas le choix. Elle doit se calmer avant que je ne lui arrache la tête devant tous ses collègues. D'ailleurs les murs de cette pièce seraient magnifique en rouge. Je continue de la fixer sans relâche faisant descendre mes yeux sur sa main qui s'était glissé sous son bureau pendant qu'elle me parlait. Il était temps pour moi d'utiliser la manière forte. La télépathie est un art que je pratique depuis des millénaires. J'avais ce don bien avant de devenir vampire bien qu'il se soit majestueusement développé avec le le temps qui s'est écoulé. Pénétrant ses pensées, je lui demande de retirer sa main de sous son bureau pour qu'elle la pose sur celui-ci. Ce que la tueuse exécuta sur le champ.

Buffy, Buffy... Buffy... Ma langue se claque contre mon palais pour émettre ce son sarcastique que j'aime m'entendre faire. Mon grand et cruel narcissisme à l'état pur. Mes yeux clignent plusieurs fois faisant battre mes magnifiques cils. Si je voulais me battre tu serais déjà morte, mais il me semble tu as déjà entendu cette réplique par Gloria, paix à la grande déesse.... Alors laisse-moi en trouver une meilleure que tes petites lèvres pincées vont mal digéré.

Je garde la tueuse sous mon contrôle télépathique et me lève debout dans la pièce. Je contrôle son esprit afin qu'elle reste bien confortablement assise dans sa chaise de lieutenant police. Mes talons aiguilles claquent contre le sol de ciment rigide. Je me dirige lentement vers la fenêtre afin de fermer les rideaux.

On est bien toutes les deux, dans l'intimité entres filles, tu ne trouves pas ?

L'emprise que j'exerce sur son esprit n'est pas éternellement viable. Malgré mes bonnes et cruelles intentions de vouloir jouer les mélodramatiques, je devais accélérer la conversation avant que la tueuse ne reprenne le contrôle de son corps. J'avance donc derrière elle, posant mon visage près de son cou pour y passer ma langue vicieuse et envieuse. Le goût de sa peau était si bon, mais je n'étais pas là pour la tuer aujourd'hui. Ce n'était qu'une simple rencontre de courtoisie pour qu'elle sache que j'existe. @Nataël Lowell allait devenir fou quand j'allais lui raconter que j'ai rencontré la tueuse en chair et en os. Je ne l'avais pas encore mis au courant de mon plan diabolique. Ce plan était excentrique, mais il est génial. Buffy Summers allait être au courant de mon existence et de mes manoeuvres qui ont pour but de retrouver la nouvelle élue. C'est assez simple, la nature de Buffy étant ce qu'elle est. Elle voudra retrouver la nouvelle tueuse avant moi et me conduira sans le savoir jusqu'à elle. Ma langue continua de parcourir son cou jusqu'à son oreille où je lui chuchotte avec animosité.

Tu n'es qu'une pauvre vieille femme Buffy. Arrête de te prendre pour le centre du Monde pour une fois. Celle que je veux ce n'est pas toi. Je cherche la nouvelle élue et lorsque je l'aurai trouvé... Je t'assure que sa tête fera une très belle décoration juste à côté de mon magnifique plafonnier.

(c) loki.

Bébou Buffy!

Buffy Summers a écrit:

J'ai une tâche à accomplir...

Buffy | Viktor

Ses doigts maintenaient ses longs cheveux blonds avec poigne pendant que la tueuse regardait le ciel étoilé de Sunnydale. Sa rencontre avec le destin n'avait pas été comme elle l'avait souhaité. Tout comme le reste de sa vie, Buffy n'était jamais satisfaite de son destin. L'élue venait tout juste de revenir d'entre les morts, dans ce Monde où elle ferme les yeux et elle ne voit que violence et souffrance. Être sur cette Terre, parmi ces gens, c'est ça le véritable enfer. Buffy sursauta en entendant à nouveau la voix du destin derrière elle. Elle se retourna rapidement, sa chevelure dorée victime de la pression de la gravité se déplace en même temps que son mouvement. Buffy regarde à nouveau le destin sans bouger. À quoi bon ? Mise à part terminer avec un hernie discal dans le bas du dos et être obligé de rester à la maison dans son fauteuil comme une vieille femme qui se laisse dépérir.

Buffy est fatiguée de devoir se réveillée chaque matin depuis son retour. Elle est épuisée par toute cette pression sur ses épaules. Elle est tombée sous la Terre qui la réclamait il y a vingt-deux ans et aujourd'hui elle tourbillonne elle trébuche à nouveau dans ce Monde qui n'est plus le sien. Une nouvelle tueuse a été élue, alors pourquoi devrait-elle continuer, elle en ressent le besoin, mais ne trouve pas la force de le faire.

Non, je ne le sais pas, mais je sens bien que vous allez éclairer ma lanterne.

Buffy croisa les bras et écouta ce que le destin avait de si bon à lui raconter. Préalablement, elle montrait un signe de désintérêt en fermant ses bras contre sa poitrine, mais ceux-ci retombèrent sur le côté de son corps pour démontrer une écoute plus réceptive. Ce que le destin lui raconta sur sa propre existence rendit la tueuse mélancolique. Elle voulait lui démontrer de l'empathie, mais ne trouvait plus les mots pour exprimer ce qu'elle ressentait à son égard. Une simple larme coula sur sa joue. Buffy était triste qu'il ait à vivre pour l'éternité dans un Monde comme celui-ci. S'il doit vivre la mort chaque seconde, comme il doit vivre une nouvelle naissance pour chacune des personnes vivantes ou mortes dans cette dimension ou une autre, c'est que le Destin n'a pas de vie à lui. Buffy n'aimerait pas être à sa place. Le sourire qu'il affichait en coin des lèvres n'exprimait ni la joie, ni la tristesse. Il était juste là, l'espace d'un instant comme une image qui est programmé à l'avance. Il y avait de quoi devenir fou et Buffy arrêta de se mettre à sa place quelques instants pour se concentrer sur sa propre vie en essuyant cette larme entrain de descendre vers sa mâchoire.

Lorsqu'il claqua des doigts, Buffy a devant les yeux des centaines de milliers de dimensions paradisiaques, infernales. Des Univers où des milliers d'entités vivent au travers de dimensions inconnues. Elle réalisa que l'Univers était beaucoup plus large qu'elle le pensait. Elle voit des gens naitre et mourir, elle regarda certaines dimensions entrain de se faire détruire par des démons. L'apocalypse n'était pas seulement sur Terre, elle est partout. Le mal est en chacun de nous.

En revenant au cimetière, la tueuse manqua de tomber sur le sol. Le voyage lui avait drainé une grande dose de son énergie. Elle s'adossa contre une pierre tombale et reprit son souffle. Ce n'était plus une larme qui coulait de son oeil à présent, c'était une rivière qui avait enseveli ses yeux. La tueuse éprouvait une douleur encore plus intense que celle qu'elle avait ressenti en sautant dans cette source d'énergie. La tueuse tourna son visage vers le destin et avec difficulté, mais assurance et confiance elle dit...

Utiliser ses pouvoirs pour braquer une banque ou bien les utiliser pour faire le bien, il y a toute une différence vous ne trouvez pas ?

Buffy se redressa et marcha en trainant sa jambe gauche avec difficulté le temps de reprendre des forces. La tueuse s'approcha du destin et vint le regarder. Il était grand, elle avait besoin de lever la tête pour entrer en contact avec ses yeux. Elle aurait aimé lui dire le véritable fond de ses pensées en lui répondant que s'il y avait autant de dimensions, et bien qu'il pouvait retourner embêter quelqu'un d'autre qu'elle, mais c'était aussi cette pensée qui déclencha la véritable question que Buffy veut maintenant lui poser. D'un regard scrutateur, confiant et perçant, elle regardait avant d'ajouter.

S'il y a autant de dimensions dans l'Univers, autant de gens qui souffrent et qu'on ne peut pas les aider. Quel est mon rôle ? Dites-moi... Quel est le niveau d'importance de mon retour dans ce Monde ? Car selon ce que vous me dites, je ne suis qu'un pion dans l'Univers qui doit suivre ce que le destin a choisi pour elle.

Les yeux de la tueuse reflétaient une pensée qu'elle gardait à l'intérieur d'elle depuis qu'elle avait commencé son petit discours. Elle savait très bien qu'il ne pouvait pas la voir, mais qu'il arriverait à ressentir son émotion.

*Allez-vous faire foutre.*

Une entrée en matière avec une plume inconnue, comme peu j'en ai vécu, je partage cette première pépite @Duncan Latraverse

Duncan Latraverse a écrit:

Duncan avait le coeur meurtri aujourd'hui, l'oracle de la Terre se sentait déprimé et angoissé par le sort du triste Monde. Il avait passé la journée entière à se balancer sur cette gigantesque balançoire en chêne situé au beau milieu du jardin des Dieux. La balançoire quittait la montagne pour se rendre jusqu'au dessus de l'océan et chaque fois qu'elle revenait vers la Terre ferme, Duncan regardait ses pieds et comptait chaque seconde sans elle. Il regardait l'eau bien entendu, cela lui faisait penser à son éternel amour avec qui il a partagé les vingts derniers millénaires.

L'horizon droit devant n'est qu'un futur lointain qui ne cesse de s'assombrir pour l'humanité. Chaque jour, Duncan arrive à ressentir que la Terre est de plus en plus polluée, que l'homme est entrain de détruire sa raison d'exister, son essence même de vivre. Les yeux de l'oracle son blanc à présent. Il cherche, il regarde, il admire son univers, mais il le déteste aussi. Derrière ses lourdes paupières, il voit la pauvreté de l'Afrique, la pollution à New-York. Tous ces citoyens Américains pressés et stressés de rentrer à la maison en attendant leurs avions. Lâchant ses deux mains, l'oracle se laissa tomber dans l'océan, du haut de la falaise là où il était entrain de balancer son corps entre ces deux arbres. Une falaise immense de plus de 1000 mètres de hauteur.

Il savait que Mary-Ann approchait, connaitre l'avenir n'était pas un simple pouvoir. C'était sa raison de vivre. Juste avant que ces deux pieds ne touchent l'eau, l'oracle utilisa son pouvoir de téléportation pour disparaitre laissant des milliers de petites feuilles vertes flotter sur la dernière vague qui venait de cogner contre un rocher. Il apparut dans le hall d'entrée face à sa tendre éternelle moitié. L'oracle ne cessera jamais d'être sous le charme de cette demoiselle ni de la convoité. C'est une éternité d'amour qu'ils ont écrit ensemble. Ils ont fait couler bien plus d'encre qu'un vampire ne fera jamais couler de sang. Ses yeux dans les siens, il approcha ses lèvres des siennes posant ses douces mains sur son bassin pour l'obliger à s'avancer vers lui. Il l'embrassa comme si c'était la première fois.

" Mary-Ann Wescott, que nous vaut l'honneur de ta visite au palais ? Je suppose que toi aussi tu as ressenti cette puissante et glaciale tempête  qui a tué plus d'une centaine d'humains à Sunnydale. C'est le retour de l'élue mon tendre amour. Buffy Summers est revenue parmi les vivants. "

Dit Duncan avec son ton de tous les jours. Un ton uniforme et grave qui ne changeait jamais d'octave. Il semblait toujours sur la même note, celle du calme et de la paix.

@Mary Ann Wescott JE T'AIME. Mais quelle plume

Le réveil s'opère dans des draps de soie glissant sur mon corps alangui. C'est un retour aux sources, le renouvellement d'une histoire vieille comme le monde, je m'étire, sommeille encore et souhaite le voir. Créateur des univers, ce que les humains appelleraient en se trompant Dieu. Il est bien plus que cela et bien plus que tout ce que peut imaginer un cerveau humain. Il est l'ordre, il est le pourquoi je suis en vie depuis 20 000 ans, et nous sommes quelque part ses soldats, armés sans pouvoir tuer, de bien étranges soldats à un regard bassement humain. Il crée les multiples possibles d'une balance bien et mal en ce monde, et place ses pions pour mieux servir la cause. Quelle cause me direz vous, celle qui mérite que nous soyons les observateurs de ce système de vie.

L'eau glisse sur le sol, pour venir m'envelopper d'un tissu fluide et ravageur, épousant chaque parfait contour de mon corps humain, et dans un tourbillon de liquide, je me téléporte vers ce si célèbre lycée, qui abrite tant de mystères de vie. La bouche de l'enfer, n'est pour moi qu'un but à atteindre, qu'une règle à appliquer pour que le bien se retrouve égal à ce mal qui grouille sous la surface. Je ne les vois pas comme pion pour ma part, mais comme leviers nécessaires à la bascule de l'ordre. Je n'en retire aucune supériorité, aucune vaine avidité de pouvoir, je suis juste au service d'un tout.

Les talons claquent sur le sol de l'établissement endormi, la nuit noire enveloppe les recoins de ce lieu, et je marche pour le rejoindre.

- Il a été reconstruit de belle manière... mais le chuchotement qui grouille est bien toujours là, l'entendez vous Eon, le prix du bien se cachant encore sous l'émail trop propret d'une reconstruction humaine. On pourrait se dire qu'après tant d'années, l'humain ne chercherait plus à cacher, ni à oublier... L'humain n'apprendra donc jamais, l'ironie de ce lieu est vraiment à son paroxysme. Dis-je en touchant, palpant les matières autour de moi, affichant un sourire que seule je peux voir.

L'univers est aveugle, partout et ailleurs, son enveloppe de chair n'est que le reflet de la race qui doit rester en vie, comme moi. Je pose les mains sur ses épaules, et vais poser un baiser sur sa joue.

- Je suis arrivée tard, mais elle est bien là où elle doit être, et sa fille aux cheveux de feu l'a rejointe, c'est tout bonnement à la fois subtil et drôle je trouve. Le Paradis nous pardonnera cet emprunt... se conformera t-elle aux attentes pensez vous mon cher Eon ?

Cette réflexion bien humaine me fait sourire, la question ne se posera pas, nous rajouterons sur sa route bien des échelons, des obstacles et finalement elle saura briller de la plus belle des manières comme elle l'a déjà fait.

oh mon dieu. @Valentin Duport on est vraiment les plus fous combattants de ce forum pour le moment On est toujours dans la mierda nous

Je ne peux plus respirer. L'air commence à me manquer, j'ai l'impression que mes poumons vont exploser. Ma gorge se rappe pour essayer vainement d'avoir de l'air. Je sens la pression de plus en plus forte qu'exerce le démon sur ma gorge. C'est donc ainsi que je vais mourir? Non, pas maintenant, pas sous les yeux de Jeremy. En cet instant, alors que tout semble perdu, toutes mes pensées se concentrent sur lui. Je me remémore notre rencontre, notre premier baisé, cette soirée étudiante et la nuit que nous avons partagée, l'horreur que je lui ai fait vivre, son regard après ma trahison... Le reste ne semble pas avoir d'importance dans mon passé, comme si ma vie avait commencé lorsque je l'avais rencontré. Soudain, la poigne du démon s'affaibli. Je le vois littéralement se séparer en deux et sens des jets de sangs gicler sur mon corps et mon visage. Un loup garou apparait lorsque la carcasse du démon s'effondre au sol. Je n'ai pas peur, je sens à la seconde même que c'est Jeremy. Il s'approche de moi, me renifle, je plonge alors mon regard dans ses grands yeux noirs. J'y voix la sauvagerie, la bestialité qui habite dans ses entrailles, il n'y a plus rien de ses grands yeux bleus azurs. Pourtant c'est lui, je le sais, je le sens, je n'ai pas peur. Je ne recule pas, je sais qu'il ne me fera rien. Même sous cette apparence monstrueuse, mon coeur bat pour lui. Cette bête fait battre mon coeur, son contact m'anime, je sens une force au fond de moi en entendant ses cris, comme un appel. Je parviens à entendre distinctement ce qu'il me dit avec sa voix hurlante et caverneuse. Cette voix fait résonner tout mon être. Je hoche la tête pour lui signifier que je l'ai entendu, que je l'ai compris. Il me repose au sol, je manque de peu de m'écrouler tant c'est peu délicat et presque brutal. Il s'éloigne de moi.

Pour beaucoup, le spectacle qui se déroule devant moi n'aurait été que sauvagerie et violence. Moi j'y voix un héro, mon héro de la nuit. Il se bat avec une fureur démesurée, il tue et massacre les démons avec une puissance phénoménale. On dirait un de ces anciens dieux des temps anciens qui foulaient le sol et semer le sang et la mort sur son passage, ces guerriers sauvages qui libérait les terres au prix du sang. Devant moi j'avais Jeremy, dans son entièreté, dans ce qu'il y avait de plus profond et de plus secret en lui. J'étais comme fasciné, j'admirais cet animal nocturne, cette créature de cauchemar qui à présent hanterait mes rêves. Je reprenais mon souffle, j'entendis alors les policiers arriver. Je senti alors le danger survenir, je savais qu'ils tiraient dans le tas sans chercher à comprendre, qu'ils assimileraient Jeremy à ces démons. Ils arrivèrent et lancèrent des rafales de tirs,

Jeremy !!

Hurlais-je à plein poumon. Je tendis la main et ma télékinésie stoppa net une grande partie des projectiles en les faisant tomber au sol sans qu'ils n'aient pu atteindre leur cible. Mais il y en avait trop et certaines parvinrent tout de même à atteindre les démons et l'homme que j'aimais. Ses jappements déchirèrent mon coeur. Je me précipitais vers lui. Poussé par sa détresse, peut importe le danger des démons et des tirs de pistolets, je devais être auprès de lui, tenter de le défendre, de le protéger. Le Loup courrait également dans ma direction et d'une main puissante, me saisit et me souleva du sol comme si je n'avais rien pesé, pour me mettre sur son dos. Machinalement je saisi sa fourrure et mes jambes s'agrippèrent à son dos puissant et large. Je me laissais alors entrainer avec lui, fuyant le danger, grimpant les escalators. Ce ne fut pas une petite promenade, je m'agrippais de toutes mes forces pour ne pas tomber. Sa rapidité brusque manquant plusieurs fois de m'éjecter. On parvint jusqu'à la conciergerie dans laquelle on entre avec force et fracas. Je descends de ses épaules juste avant qu'il ne s'écroule au sol. Il me demande de verrouiller la porte. Je m'exécute, d'un geste de main, j'use de mon pouvoir pour tourner le loquet à distance, je ne veux pas m'éloigner de lui, au contraire. Je vais à ses cotés, il saigne beaucoup.

Peut importe qui tu es, je t'aime Jeremy, tu n'as pas a avoir honte.

Lui répondis-je. Je me penche sur lui, les blessures sont profondes, surtout les tires des policiers. Je ne voix pas de trous de sortie de la balle. Elles sont encore à l'intérieur de son épaule, ce qui peut bloquer la guérison de son corps.

Jeremy, les balles ne sont pas ressortis... Je vais devoir les extraire. Je ne vais pas te mentir, ça va faire mal, mais c'est le seul moyen pour que tu puisses guérir correctement. Tu es prêt?

J'enlevais mon haut que je roulais pour faire un bandeau de tissu que je vins lui mettre dans la bouche pour qu'il puisse le mordre et hurler sans faire trop de bruit. Je pris une profonde inspiration et posa doucement ma main sur son dos, juste en dessous des deux trous par balle. Je me concentrais alors sur elles, je devais oublier tout le reste, me concentrer uniquement sur l'extraction de ces deux balles, pour le sauver. Je pouvais sentir mon esprit glisser dans sa chaire, sentir les deux projectiles et d'un geste, je retire ma main de son dos et d'un même mouvement, les deux balles sortes par là où elles sont rentrées, allant se fracasser contre le plafond avant de retomber au sol. Je peux sentir et entendre sa douleur qui me fend le coeur. Encore une fois je suis là à lui faire du mal... quand est-ce que ça va s'arrêter?

Voilà c'est fini... C'est terminé.

Je me penche alors doucement, en prenant soin de ne pas appuyer sur ses blessures, je l'enlace doucement. Je veux l'apaiser, le réconforter, qu'il sente qu'il n'est pas seul dans cette salle froide et sombre. J'aimerai pouvoir faire partir ses douleurs, je sais qu'il a la force de les guérir, je sais aussi que cela n'empêche pas de ressentir leur douleur. Je ferme un bref instant les yeux, mon visage contre sa peau, le sang, la sueur, mes larmes s'y mêlent. Je prie pour que tout aille mieux, que ce cauchemar se termine, que Jeremy puisse se relever de ce carnage. Il est en vie, il va guérir, voilà ce que je me répète en boucle, comme une prière. Ma main caresse machinalement son épaule avec douceur, mon souffle prenant le rythme du sien pour l'accompagner dans ce moment difficile et douloureux. Il doit gérer son retour à sa forme humaine et en même temps guérir ses blessures, ce qui demande énormément d'énergie à son organisme... Je suis une fois de plus impuissant, je ne peux qu'attendre et veiller sur lui en espérant que tout se passe bien.

Je suis fanatique de ton premier RP @Aube Summers, tu incarnes trop bien le personnage

Aube Summers a écrit:

Little Summers come back to home !

Feat @Buffy Summers and @DANIEL OSBOURNE  

L’air en ce début de nuit était électrique et lourd, comme si un orage allait pointer à l’horizon pour amené pluie, vents ainsi que des éclairs dans une tempête dévastatrice à l’image de celle en train de retourner l’esprit de la jeune Aube. Jeune louve qui aurait bien aimé que l’orage ne soit pas qu’une métaphore… mais le ciel était clair à des lieux à la ronde et seul le poids dans l’estomac de la louve expliquait la lourdeur qu’elle ressentait depuis des heures. Il faut dire qu’Aube se torturait l’esprit depuis un bon moment pour savoir comment agir et quoi décider. Normalement aller rendre visite à sa mère ne représentait pas une source de questionnement important pour une jeune femme à peine sortie de l’adolescente — sauf à quelques exceptions — mais pour Aube, il lui avait fallu peser le pour et le contre un long moment… et ceux qui connaissait bien la jeune femme savait combien hésiter des heures sur une conduite à tenir n’était pas dans ses habitudes… mais la vie nous offrait rarement l’occasion de rencontrer une seconde fois ses parents… enfin s’ils l’étaient vraiment… pour le moment, le coeur et la tête d’Aube balançait tant la situation semblait compliqué.

Assise derrière le volant de sa vieille Studebaker, garé un peu en retrait pour observer la façade de la maison où elle avait grandi, Aube avait observé les lieux attendant de trouver le courage de se lancer, tout en se remémorant les souvenirs qu’elle avait… des souvenirs si vrais pour elle, mais dont l’existence même était remise en doute. Elle se souvenait avoir couru dans le jardin, avoir joué à la bagarre avec son petit frère ou son père. Pleurer sur l’épaule de sa mère lorsqu’elle avait une peine de coeur. C’est dans cette allée menant jusqu’à l’entrer de la maison, qu’elle avait pour la première fois embrassé un garçon… tant de souvenirs ne pouvait pas être faux ?

Un soupire et elle quitta le cocon protecteur de sa voiture pour enfin avancer vers… ses parents ? Une partie des réponses à ses questions ? Par habitude, elle s’empara de son sac contenant des affaires de rechange, puis les yeux rivés vers la fenêtre à l’étage qui devait être celle de sa chambre, elle rejoignit de 1630 Revello Drive. Hésitant à nouveau lorsqu’elle vit la boite aux lettres au nom de Summers, puis reprit son courage en main et parcourut les derniers mètres pour faire face au dernier obstacle : la lourde porte de bois. Un bref instant, pur produit d’années d’habitude, ses doigts se refermèrent sur la poigné, s’apprêtant à la tourner pour pénétrer sans plus de cérémonie les lieux… mais non, elle ne pouvait pas. La jeune louve ne savait pas comment réagirait sa mère — enfin cette Buffy — à une intrusion. À moins que ce ne soit son père qui lui ouvre ? Il y avait deux voitures dans l’allée du garage, et son ouïe fine entendait le bruit de deux personnes en train de discuter.

Elle finit par se décider à sonner, deux coups rapides, comme elle le faisait à chaque fois et machinalement commença taper le rythme d’une mesure imaginaire avec son index contre la bretelle de son sac à dos. La porte s’ouvrit et la rousse annonça en essayant de ne pas paraitre trop bouleversée et hésitante :

— Je suis Aube Summers.

Codage par Libella sur Graphiorum

@Buffy Summers tu es une mère pour nous ! xD

Buffy Summers a écrit:

back to sunnydale

Buffy | Valentin

Le regard empathique de la tueuse reste en contact avec celui de l'étudiant. Elle ne démarre pas tout de suite la voiture. Elle sait très bien ce que ces yeux veulent exprimer, ce qu'ils renferment aussi. Ça lui rappelle sa jeunesse, elle se reconnait dans sa façon de parler, de bouger. Il n'y a pas si longtemps, elle avait son âge elle aussi. Buffy sait qu'elle a la quarantaine aujourd'hui, du moins physiquement. Les seuls souvenirs qu'elle a en tête sont ceux de sa vingtaine. Ceux où Giles était encore là pour la guider, l'entraîner. Son absence lui manque, elle aimerait savoir ce qui lui est arrivé. Ne pas savoir est une torture pour Buffy. Chaque seconde, elle continue de penser à lui, celui qui l'avait guidé dans tous ces combats, comme le père qu'elle n'avait jamais eu. Buffy écouta attentivement le prénom qu'il prononça tendant la main vers son épaule pour le rassurer.

Valentin, c'est un très joli prénom.

Elle retira ensuite sa main, continuant de le regarder avec une compassion dont elle n'avait pas l'habitude de faire preuve avec personne. Valentin lui rappelait cette nuit où elle avait bien failli perdre Giles dans un combat contre Angelus. Ses yeux lui rappelaient la tristesse qu'elle avait ressenti au simple fait de penser perdre Giles. Ce garçon devait être vraiment dans un état d'aigreur, d'amertume qui suit un évènement tragique qu'il a vécu. Comme elle, après avoir fait l'amour avec Angel qui s'était transformé en monstre. La tueuse ressentait sa rage, sa peine, sa honte. Il devait avoir traversé les enfers, mais ces enfers l'ont amené jusqu'à elle et Buffy a vraiment cette envie de l'aider.

Tu sais Valentin, il n'y a pas si longtemps, j'avais ton âge... Je sais que l'Université c'est difficile. Surtout quand on habite à Sunnydale. Cette ville, c'est vraiment une source de souffrances, mais c'est aussi une ville pour ceux qui ont cette passion particulière en eux. Une passion qui les amène à se relever de n'importe quelle situation. Plus forts, meilleurs. Je vais te partager les mots qu'un vieil ami à moi un jour a dit et ces mots ont changé ma façon de voir les choses.

La passion est la source des moments les plus rares, la joie de l'amour, la lucidité de la haine, la jouissance de la douleur. Quelquefois la douleur est si forte qu'on ne peut plus la supporter.

Et bien moi Valentin, je dis qu'il faut la rencontrer cette douleur, il faut la vivre à deux-cent pour cent pour pouvoir, se relever, pouvoir combattre et tu verras... Un jour ces voix dans nos têtes qui nous disent qu'on n'y arrivera pas et bien elles disparaîtront comme cette douleur qui nous arrache le coeur par faute d'avoir trop espéré, trop aimé.

La tueuse se rendit rapidement compte qu'elle était en train de monologuer, espérant ne pas avoir perdu en route le jeune étudiant à qui elle venait de sauver la vie. Valentin devait se dire que la blonde était une drôle de policière un peu trop impliquée dans son travail. Peut-être que ce café qu'elle lui avait proposé n'était pas seulement un geste d'empathie finalement. Peut-être qu'elle aussi avait envie de parler, envie de ne pas être seule une nuit de plus. Depuis son retour, jamais elle ne s'était sentie aussi seule de toute sa vie. Elle avait l'impression que personne en ce Monde ne pouvait la comprendre ou seulement quelqu'un daigne vouloir le faire. Buffy écouta de nouveau attentivement ce qu'avait à dire Valentin et elle fut saisie et étonnée qu'il sache qui elle était. Ce n'était pas seulement son prénom qu'il avait mentionné, Valentin avait utilisé le mot élue.

Excuse-moi ? Qu'est-ce que tu as dis ?