FEEL THE VIBES

La classe mondiale de Frankie Rosenberg FEEL THE VIBES - Page 10 698836

scoobies club

OUTFIT && SONG

Maudite horloge. Tic tac. Tic tac. Cette aiguille qui ne fait que trotter sur le cadran, me donnant presque la migraine, m’oppressant, avant de comprendre que c’est l’atmosphère de la pièce qui venait de changer. Les sens aux aguets, telle une biche à l’orée d’une forêt, je sens mon cœur se serrer dans un étau. Quelque chose va se passer. Un danger. Quelque chose d’aussi maîtrisable que l'ouragan de mes propres émotions. J’aimerais être en capacité de parler, d’alerter, mais aucun son ne viendra franchir mes lèvres, juste un gémissement qui se fondra dans le tumulte des échanges, des conversations. Je suis sans doute blanche comme une morte, crispée, tremblante, mon regard fixé sur cette horloge, sur cette porte, essayant d’alerter Nathan du regard, de l’appeler à l’aide silencieusement, le seul humain dans cette pièce qui me connaît assez pour lire en moi comme dans un livre ouvert, puisque l’autre est déjà partie appelée par une autre mission. La rouquine aurait sans doute senti mon malaise, cette incapacité à maîtriser mes ressentis, cette sensation désagréable qui me portait jusqu’à la gorge.
Notre réalité s’altéra, faisant disparaître tel un songe deux êtres aussi importants que Ciara et Luka. Ils s’effacent lentement, progressivement, sans que l’on ne puisse rien faire, sans que je puisse réagir, stoïque, désagréablement surprise par la tournure des évènements. L’angoisse monte, m’envahie, je regarde mon propre corps, toujours inscrit dans la réalité, dans cette réalité qui me dépasse la plupart du temps. On se regarde, on se questionne, la méfiance, la tension règnent sur notre petite assemblée. Quelqu’un finit par exploser, la peur faisant naître les pires des comportements. Grace saute telle une lionne sur Valentin, l’étranglant, l’accusant de l’horreur de cette scène. La disparition de Luka, et de qui déjà ? son visage s’efface lentement de mon esprit, son prénom devient un écho de plus en plus lointain, et pourtant je veux me rappeler, il faut que je me rappelle. Juste la sensation désagréable que je suis l’élue de ma génération, je ne suis plus le second, je suis sur les devants de la scène, contrainte d’incarner pleinement ce statut de tueuse de vampires… et de prétendre au reste du monde que je suis à l’aise, et même fière d’être la première tueuse/sorcière. Je suis rien de tout cela, je suis juste flippée, je souhaite juste mettre ma tête sous les couvertures jusqu’au moment où je sentirais la main de ma mère venir caresser mes cheveux et me murmurer qu’il n’y a aucune raison de m’inquiéter. Je voudrais qu’on m’enlace, je voudrais que l’on me fasse vibrer, je voudrais qu’on me mente, qu’on me dise que tout va bien se passer, et que tout ira toujours bien, que c’est toujours les gentils qui gagnent.

Je finirais par sortir de ma léthargie en bondissant vers Grace et Valentin pour attraper mon amie pour qu’elle arrête de malmener Valentin. Je viendrais lui maintenir les bras, sans réelle difficultés, attendant que toute cette colère s’apaise, accusant sans doute les hurlements, les agressions verbales à mon attention. On est pas là pour s’entretuer, pour s’accuser, il faut que l’on comprenne… que l’on comprenne quoi déjà ? qu’est-ce que je suis censée me souvenir… souviens-toi Frankie, tu es une sorcière, ne te laisse pas bluffer par les caprices du destin.
En parlant de destin, le mien ressemble à l’une des souris blanches de Shrek, avec sa canne, venant rompre le peu de silence qui s’était installé. Je lâche ma prise, me tourne, observant cet être qui semble habitué à imposer sa présence. Il use de magie pour prendre place, se mettre en scène, comportement dégoûtant dans un costume bon marché, me donnant presque l’envie de chercher la caméra caché… Cependant, la sorcière en moi ne peut pas nier, il se dégage de lui une énergie que je pourrais presque toucher des doigts, il pourrait sans doute me faire disparaître dans un claquement de doigt, mais son désir est beaucoup plus fourbe que cela.

Je ravale ma salive, crispée, outrée par son comportement grossier. « C’est moi Frankie » répondis-je d’une voix froide, sachant très bien qu’il savait qui j’étais… Je grimace lorsqu’il viendra roter, peu encline à m’approcher de lui, mélange de dégoût et de peur parce qu’il pourrait être capable de nous faire.

Il se moque. Il menace. Il ne m’inspire rien de bon et pour cause, je ne sais pas qui il est, mais il semblerait que j’en ai une vague idée. Maudire ma mère, ma lignée…. « Je serais la première et la dernière » répondis-je en écho, le regardant droit dans les yeux, en levant le menton.

Je lance un regard à Buffy. Son apparition n’a rien de bon dans notre timing. Des épreuves, qui allaient peut-être me coûter la vie… alors qu’on avait besoin de moi ici… alors que je souhaite me rattacher à la vie, vivre ma vie, en savourer chaque saveur… et c’est sans doute à ce moment là que mon regard triste viendra croiser celui de Nathan… Il savait ce que j’étais en train de ressentir, il savait que j’avais l’impression de me préparer à mourir… et que je n’étais pas prête à mourir, pas maintenant, pas tout de suite… et en tout cas pas aussi facilement.

« Duncan ne serait pas d’accord… C’est lui qui m’a amené dans ce.. cette version de Sunnydale… » Duncan, l’oracle qui est de ma team, qui a un tee-shirt à mon effigie… et sans doute qu’il a rien à foutre, sans doute qu’il est plus puissant que lui, et sans doute que Duncan est d’accord avec cela histoire de voir sa super héroïne en papier maché montrer ce dont elle est capable ou incapable. « Je viens… Vous pouvez laisser vos fléaux dans un tiroir… mais laissez moi dire au revoir » Je n’attendrais pas sa validation pour aller me ruer dans les bras de Nathan, nichant ma tête dans son cou, rien de sexuel, juste fraternel, appréciant son odeur… lui promettant à voix basse que je vais revenir, essayant d’y croire moi-même… Je me dirigerais ensuite vers Grace pour l’enlacer… « Prend soin de toi, hein ? ne fais rien de stupide » D’Alec, je n’aurais qu’un regard, le cœur encore bien trop meurtri parce qui s’était passé, et pas passé… et sans doute qu’il ne me laissera pas le temps d’échanger avec Buffy, de recueillir un conseil, une parole d’encouragement de sa part… sans doute qu’il me laissera pas échanger un regard énigmatique avec Spike, et encore moins ponctuer par quelques mots ma nouvelle amitié avec Jeremy…. Je ne comptais pas me faire tuer, échouer… mais quand une puissance supérieure vous parle d’épreuves suite à une malédiction qu’il a lui-même porté, cela ne représentait rien de bon.

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Wow Frankie ! J’aime tellement te lire. C’est comme avoir les yeux sous un masque de cocombre. C’est paisible et rafraichissant. @Frankie Rosenberg

« Duncan ne serait pas d’accord… C’est lui qui m’a amené dans ce.. cette version de Sunnydale… » Duncan, l’oracle qui est de ma team, qui a un tee-shirt à mon effigie… et sans doute qu’il a rien à foutre, sans doute qu’il est plus puissant que lui, et sans doute que Duncan est d’accord avec cela histoire de voir sa super héroïne en papier maché montrer ce dont elle est capable ou incapable. « Je viens… Vous pouvez laisser vos fléaux dans un tiroir… mais laissez moi dire au revoir » Je n’attendrais pas sa validation pour aller me ruer dans les bras de Nathan, nichant ma tête dans son cou, rien de sexuel, juste fraternel, appréciant son odeur… lui promettant à voix basse que je vais revenir, essayant d’y croire moi-même… Je me dirigerais ensuite vers Grace pour l’enlacer… « Prend soin de toi, hein ? ne fais rien de stupide » D’Alec, je n’aurais qu’un regard, le cœur encore bien trop meurtri parce qui s’était passé, et pas passé… et sans doute qu’il ne me laissera pas le temps d’échanger avec Buffy, de recueillir un conseil, une parole d’encouragement de sa part… sans doute qu’il me laissera pas échanger un regard énigmatique avec Spike, et encore moins ponctuer par quelques mots ma nouvelle amitié avec Jeremy…. Je ne comptais pas me faire tuer, échouer… mais quand une puissance supérieure vous parle d’épreuves suite à une malédiction qu’il a lui-même porté, cela ne représentait rien de bon

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JEREMY LEWILTON

Je crush sur Darla

Darla a écrit:: Darling

OUTFIT && SONG

Relation plus qu’étrange entre deux femmes qui se respectent, et pourtant l’une d’elle pourrait aisément tuer l’autre, tandis que l’autre peut se contenter de la haïr durant les mauvais jours. Elle ne partage pas la même vision qu’elle concernant le maître, elle ne s’en cache pas, et ne s’en cachera jamais. Darla garde un respect pour celui qui est venu lui offrir l’immortalité, et pas seulement, la connaissance, le pouvoir et l’opportunité de mieux vivre sa mort que sa vie. Elle était faible, rejetée par tous, ses parents, l’homme qu’elle aimait… En devenant vampire, elle est devenue plus forte mentalement. Il y a bien eu Angelus, devenu Angel, Spike devenant le chiot de Buffy Summers, et pourtant, ces choix ne vinrent pas blesser réellement son intégrité. Elle ne laissera plus personne l’approcher émotionnellement. Elle en est incapable d’ailleurs, manquant d’âme, si ce n’est pour cet enfant dont elle se languit, cet enfant condamné à vivre loin de sa mère. Ce nourrisson braillard dont elle imagine parfois les traits d’homme. Vivant. Mort. Est-ce que cela a réellement une importance ? elle n’est pas née, ni morte pour venir mère. Elle aurait sans doute été un danger pour ce petit être qui s’époumonait alors que son image se dissipait dans les profondeurs salvatrices de l’oubli.

Amélia a besoin de ressentir, de vibrer, de sentir presque son cœur en train de reprendre son incroyable chevauchée de la vie… et pour ressentir tout cela, elle multiplie les massacres, se gavant de sang pour s’imprégner de la chaleur dont elle est incapable, pour essayer de combler le gouffre béant qui est présent dans sa poitrine, chassant pour ne pas être chassée, tuant pour ne pas être tuée… Laissant les pauvres êtres murmurer son nom avec frayeur. Voilà ce qu’elle est capable de semer et de récolter, rien de bon, juste les tumultes d’un chaos qui font échos à la pauvreté de son être. Sans cœur. Sans âme. Comment cela aurait pu en être autrement ? elle n’est pas si loin cette mortalité, cet amour maternel qui a fait d’elle une tout autre personne, se languissant presque de sa condition humaine, et de cette mort digne qu’elle aurait pu mériter. Peut-être que angel aurait gardé une pensée tendre pour elle, se recueillant sur sa tombe, lui trouvant certains traits attachants… sans doute aurait-il continué ainsi pendant des siècles avant de se rendre compte que sa propre existence est bien fausse. Tout comme elle, il ne devrait pas durer, il se cache seulement derrière une cause qu’il pense noble. Il n’est pas le preux chevalier, il est le monstre caché dans le placard… contrairement à lui, Darla incarne pleinement ce monstre, répondant aux attraits de sa véritable nature… car c’est sans le pire qu’elle peut ressentir le meilleur, c’est dans la souffrance qu’elle peut ressentir, c’est dans l’horreur qu’elle se réalise.

Elle hausse un sourcil étonné, sans l’être réellement, suivant sa souveraine silencieusement, observant chaque recoin, chaque détail comme pour les photographier dans un coin de sa mémoire. Tout peut être utile, il faut juste rester attentive. Elle semble avoir recueillie sa confiance, ce qui est rare, et plutôt rassurant. C’est le genre de femme qu’il ne vaut mieux pas se mettre à dos.. et sans doute ce lien « familial » qui uni les deux vampires, la famille, la lignée est très importante pour Darla… et comme elles partagent ce lien nauséabond avec le maître, elle pourrait presque la considérer comme une sœur, un guide, ou tout autre entité qui pourrait venir la rassurer pendant les journées où elle retrouve sa condition de cadavre.

La blonde observe les humains, ainsi disposés comme des animaux, n’y montrant pas de réel intérêt… trop occupée à porter son attention sur Béatrice. Elle l’écoute, pourrait presque boire ses paroles, sans doute hésitante de participer à l’anéantissement du monde, trouvant quand même certains avantages au monde des humains… le plaisir de la chasse notamment… mais n’étant pas stupide, ne voulant pas s’attirer les foudres de la jolie blonde, elle hoche la tête… se disant que le monde appartenait aux créatures infernales avant l’arrivée des humains, et que sans doute il aurait dû toujours en être ainsi… est-ce que cela à une réelle importance ? est-ce que cela viendra changer sa vie ? est-ce qu’elle aura moins cette sensation de vide ? elle en doute, et pourtant elle attrape le couteau, obéissante, tranchant la paume de sa main sans exprimer un quelconque désagrément… observant hypnotiquement son sang venir se mêler à celui de la reine dans un pacte de sang qui allait s’inscrire dans le marbre de l’éternité. Elle portera ensuite la coupe, lentement vers ses lèvres « Je te jure allégeance Béatrice, de aujourd’hui jusqu’à jamais, de la seconde où mes lèvres goutteront à notre sang entremêlé, je te jure fidélité » Le liquide lui donnera une sensation bizarre, bizarrement agréable, réchauffant ses entrailles, donnant presque à ses joues une jolie teinte rosée, rendant son regard de prédatrice encore plus pétillant dans toute cette obscurité. Une sensation agréablement envahissante, grisante, quelque chose qu’elle n’a jamais connu jusqu’auparavant, frôlant le plaisir qui viendrait la réveiller de sa léthargie.

(code) awona (icons) ethereal // avec @Béatrice Lowell

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MILLENIUM OWNER
Le millenium est un établissement qui s'adresse spécifiquement aux démons et aux vampires, mais aussi aux humains par extension. À toutes les nuits lorsque minuit sonne, des centaines de litres de sang sortent par les gicleurs situés aux plafonds de la boite de nuit. Cette activité pratiquée par les vampires s'appelle : la douche de satan.

hahahaahah bordel! J'adore.

Nataël Lowell a écrit:: Ceux qui disent que j'aime me donner en spectacle ne connaissent probablement pas ma soeur @Béatrice Lowell . Voilà que par la force de son esprit, elle fait clignoter toutes les lumières de l'église et d'un regard, explose littéralement la tête de tous les survivants des lieux, couvrant l'espace saint d'hémoglobine, de chaire et d'os. Je souris en regardant son travail. La puissance dans nos corps, le Mal dans notre esprit et les Ténèbres dans nos âmes. Voilà pourquoi nous étions à la tête des êtres infernaux. Mon sourire disparut cependant lorsqu'elle prit la parole. Visiblement je n'étais pas le seul a avoir mes petites chauve-souris venir me raconter tous les petits murmures. Rien de surprenant à cela. Mais la leçon de morale ne me plaisait guère. M'Infantiliser avait le don de m'énerver, après tout j'étais l'aîné. Une donnée que ma soeur semblait très souvent oublier. Je connaissais ma soeur mieux que quiconque, je me contentais d'hausser un sourcil en la laissant terminer ses mises en garde et ses suppositions. Je m'approche alors d'elle en souriant, un sourire doux et franc,

Ma très chère soeur, je pensais que tu me connaissais mieux que ça... L'esprit de Peter est aussi tordue que son âme. C'est un poète masochiste et tu m'as demandé de le rallier à notre cause. J'ai fait mieux que répondre à ta simple demande. Peter me mange aujourd'hui dans la main, plus que son ralliement, j'ai sa loyauté.

Oui je ne vais pas mentir, Peter est un de mes favoris et la relation que nous avons date de bien des siècles et elle est unique et particulière. Je ne suis pas assez bête pour tomber amoureux d'un pion... Me connait-elle si peu? Ou alors son obsession pour cette Tueuse obscurci son jugement ?

Je n'ai pas oublié notre objectif, je t'assure. Nos armées sont plus fortes et nombreuses de jour en jour, ce n'est qu'une question de temps avant que l'on ne mette la main sur elle. Tous les enfers sont à sa recherche, elle ne pourra pas se cacher bien longtemps. Lorsque je l'aurai trouvé, je me ferai un plaisir de te l'apporter pour que tu arraches son coeur chaud sur la Bouche de l'Enfer.

Ma soeur n'était pas connu pour sa patience, je savais pertinemment qu'elle ne retrouverait son calme et qu'elle me ficherait la paix que lorsqu'elle aurait la Tueuse entre ses griffes. Je savais donc qu'il en valait de ma tranquillité que de mettre la main sur elle. Je commence alors à m'éloigner, quittant l'espace de l'autel, marchant dans le sang et les cadavre jonchant le sol comme si il avait s'agit d'un parquet recouvert de fleurs,

Peter est de retours à Sunnydale, ma mission est donc un succès. Je m'en vais de ce pas continuer mes recherches sur la Tueuse... As-tu besoin d'autre chose ma très chère soeur?

Lui dis-je en faisant une révérence et lui portant un sourire complice et rempli de malice. Malgré les différents ou les emportements que l'on pouvait avoir l'un envers l'autre, nous savions l'un comme l'autre que nous étions égaux dans notre noirceur. Elle savait que j'étais le plus à même de tous d'exécuter ses désirs les plus sombres et les plus sinistres sans faillir. En plus d'être le seul être capable de pouvoir lui fournir une armée de Turok-khan.. Sans aucun doute l'un de mes meilleurs atouts.

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MILLENIUM OWNER
Le millenium est un établissement qui s'adresse spécifiquement aux démons et aux vampires, mais aussi aux humains par extension. À toutes les nuits lorsque minuit sonne, des centaines de litres de sang sortent par les gicleurs situés aux plafonds de la boite de nuit. Cette activité pratiquée par les vampires s'appelle : la douche de satan.

@Valentin Duport mon âme soeur de l'autre côté de l'atlantique depuis une décennie. Tu déménages quand ?

Une page se tournait, quelque chose avait changé en moi ou plutôt s'était réveillait en moi. Comme une renaissance, Jeremy m'avait éveillé de cette vie funèbre dans laquelle j'avais sombré. L'idée de mourir quittait peu à peu mon âme, une rage de vivre me submergée. Je voulais vivre pour lui, tout affronté pour lui et si il le fallait mourir pour lui. Plus pour moi, mais pour cet homme dont chacun de mes atomes étaient imprégnés. Je ne comprenais pas encore tout ce que cela signifiait, ce qui s'était passé, mais je m'en foutais, rien d'autre n'avait d'importance que Jeremy. Nos corps l'un contre l'autre, l'un dans l'autre, tout comme nos âmes semblaient se fondre. Je voulais que cet instant ne s'arrête jamais. Je m'abandonne entièrement à toi, sans la moindre crainte, sans la moindre retenue. Je sens au plus profond de mes tripes ce que faire l'amour veut réellement dire à présent, cette connexion qui va bien au delà du simple plaisir corporel. Je me perds dans tes bras, j'ai envie d'y rester pour le restant de ma vie, ta peau, ton odeur, ton regard, ta voix ... Tout ce qui te constitue et bien plus, toutes ces choses qui font que tu es toi sont mon nouvel univers. Quand je suis auprès de toi, la peur, la tristesse, la culpabilité s'envolent, ta lumière les consume et les repousse comme le soleil anéanti les démons.

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JEREMY LEWILTON

holy. fuck. FEEL THE VIBES - Page 10 38408

Viktor Eon a écrit:: Viktor Eon n’avait pas perdu de temps. A peine Frankie Rosenberg avait-elle accepté son Destin, et fait ses adieux à ses amis, ils étaient sortis de la bibliothèque, et, comme par enchantement, s’était retrouvé transportée sur l’île de Crète, en Grèce. Une grande île, parfaite pour éprouver la Tueuse sorcière comme il se devait qu’elle le soit.
Le Destin ne ménagerait pas la jeune femme. Elle devait de toute façon bien s’en douter.

Il faisait chaud, ici. Le climat Méditerranéen donnait presque une impression de vacances. Et pour cause, Eon se trouvait confortablement dans un transat, au beau milieu d’une clairière, au bord d’une rivière. Frankie se trouvait non loin. Le Destin prenait son bain de soleil. L’endroit de l’île om ils se trouvaient semblait désert de toute habitation. Seule marque que l’humanité n’avait pas vraiment déserté l’endroit, un petit cabanon, d’une redoutable rusticité, sans aucun réel confort. Un tronc de bois tranché, avec une hache plantée dedans, devait servir à couper de quoi se chauffer à la dure.

Eon se leva de son transat et s’approcha de la jeune femme qui le haïssait en cet instant. Elle avait de bonnes raisons d’ailleurs et le Destin ne comptait pas lui en tenir rigueur. Après tout, punir une fille pour les crimes de sa mère ne semblait pas très juste. Las, si le Grand Plan s’appliquait en suivant des principes de justice aussi élémentaires, le Destin n’aurait jamais été nécessaire et pour tout dire, Viktor se serait très bien satisfait de n’avoir jamais existé. Lui, n’agissait pas par haine, à dire vrai, il avait beaucoup de sympathie pour celle qu’il avait littéralement kidnappée.

Il l’avisa qu’elle avait vingt quatre heures pour se reposer, prendre du recul, préparer quelques éléments de survie, car elle devrait, pour le reste de son temps ici, trouver elle-même sa nourriture, puiser son eau, et construire de ses mains ce qu’elle estimerait nécessaire à sa survie. Demain, le temps des épreuves commencerait. Eon disparut ensuite, la laissant complètement en plan dans la forêt crétoise.

Il était retourné à Sunnydale, chercher deux personnes nécessaires à son plan. La première, le turbulent Arès. Après tout, pour former une guerrière, qui de mieux que le Dieu de la Guerre ? La deuxième était Svarog, le Démon Primordial. L’hôte de celui-ci ayant un travail à l’Université, le Destin avait fait en sorte que ce dernier obtienne, pour l’année, une bourse pour faire de la recherche ici, en Crète. De cette façon, cela ne soulèverait aucun soupçon. Viktor Eon donna le choix à la secte de Svarog de lui « prêter » leur Démon, faute de quoi leur avenir se trouverait très très compromis. Le Destin n’était pas une force qu’on ignorait, ils acceptèrent sans trop faire de difficulté.

Arès fut convaincu, du moins en apparence, par la simple perspective de cogner comme un sourd sur une Tueuse. Le Destin avait les choses bien, chacun d’eux avait eu son propre jet privé pour les emmener, dès que possibles, en Crète. Le Destin souhaitait avoir quelques temps en tête à tête avec celle qui croyait être sa proie pour discuter un peu.
Le lendemain, Viktor Eon revint, seul, les deux autres étant probablement en train d’arriver, ils les rejoindraient sous peu. Sachant où elle était sans avoir besoin de voir, il se porta vers elle.

-Bonjour Frankie. Je ne te demande pas si tu es prête. Je le sais.

Elle n’en avait probablement pas conscience elle-même. Pourtant c’était la vérité. Le polissage d’une pierre précieuse, faite par un artisan aussi expérimenté, était avant tout le fruit d’une vision, ce qui était paradoxal pour un aveugle. L’avantage de l’omniscience était là, Eon connaissait les gens avant même qu’ils ne se découvrent eux même. L’apprentissage demandait forcément, une part de souffrance. Oui, car la malédiction de Willow, était une opportunité pour Frankie, celle d’apprendre des erreurs de sa mère.

-N’oublie pas que si c’es toi qui souffre, c’est ta mère qui est maudite. Si j’ai choisi de faire de toi la première cible de cette malédiction, tu imagines bien que ce n’est pas un hasard. Après tout, j’ai fait de ta destinée une chose singulière. Tueuse et Sorcière. C’est rare, très rare. Il serait cruel de ma part de te donner cette destinée sans t’enseigner les armes nécessaires pour faire les choix que ce pouvoir qui est en toi posera à ta conscience. Tout ce que tu subiras ici, Frankie, il t’appartiendra de voir ce que tu en feras. Tu pourras l’utiliser, ou bien laisser les épreuves te consumer. Le choix est le tien.

Eon fit un signe de la main, comme s’il saluait quelqu’un qui se trouvait derrière Frankie.

-Arès ! Svarog ! Soyez les bienvenus. Voici Frankie Rosenberg avec qui nous allons « travailler » pendant quelques mois. Arès connait bien l’endroit, c’est ici que son père, Zeus, a grandi. Ah, Arès, tu aurais dû voir ça, ton paternel apprenant à marcher. Si tu savais, à l’adolescence, il était intenable, ta grand-mère, Rhea, devait planquer les nymphes. Ce n’était pas très me too comme période.

Il marqua une pause en soupirant. Il aimait bien faire comme s’il regrettait le bon vieux temps alors qu’en réalité, il le vivait encore, en permanence, puisque le temps n’existait pas pour lui. Il reporta ensuite son attention vers les deux invités.

-Posons quelques règles si vous le voulez bien. Vous pouvez faire d’elle ce que vous voulez. Elle doit cependant rester en vie, et lorsque je dis stop, c’est stop. Je vous laisse le choix d’accepter et de vous conformer à ces règles, ou bien de voir ce qui se produit lorsqu’on défie le Destin.

Et Viktor ne posait pas ce choix par hasard, il savait bien qu’il y en avait un qui allait poser problème, depuis le début. Il attendait donc que ce dernier se déclare. Puis, il adressa un sourire à Frankie.

-Tu peux rester là à observer ce qui va se passer, ou commencer à courir pour prendre de l’avance. Réfléchis vite Frankie… Le temps est court. La chasse est ouverte.

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faith lehane - the bronze

Faith...la crainte et l'admiration qu'elle inspire ont fait d'elle une légende. La Tueuse obscure. Un savant mélange de beauté, de puissance et de mort.

JE TE LOVE

Frankie Rosenberg a écrit:: SONG Un véritable cauchemar. Sentir ma vie basculer sans pouvoir garder un certain contrôle. Loin de Sunnydale. Loin de ma famille. Loin de mes amis. La haine. La peur. Des émotions que je côtoie depuis notre arrivée sur cette île. La chaleur est étouffante. Le climat est oppressant. Il s’amuse sans doute de mes tourments. Si seulement je pouvais lui mettre mon poing dans la figure pour régler le problème et rentrer chez moi. Je me sens piégée, telle une petite souris qui va finir par se faire dévorer par le serpent. Les paroles de Buffy ne font que hanter mon esprit. Je suis une tueuse, il faut que je puisse agir en tueuse, il semblerait que cela soit la clé vers le chemin de la rédemption. Ce qui me chagrine, c’est qu’elle ne semblait pas surprise outre mesure. Était-elle informée ? rien qu’à cette idée, une douleur sourdre viendra enlacer mon palpitant. J’observe l’endroit, trouvant un prétexte pour m’éloigner de lui, ne supportant plus son sourire satisfait et cette paire de lunettes que j’ai envie de piétiner en hurlant ma rage. J’essaye d’en découvrir le maximum possible en très peu de temps. Notant mentalement les endroits qui pourraient devenir un refuge. Les points d’eau, les arbres fruitiers, faisant silence pour être attentive aux bruits des animaux. J’aurais dû accepter d’être scout, cela m’aurait plutôt aidé dans cette situation. Heureusement, je suis allée pêcher à plusieurs reprises avec mon grand-père, le père de Willow… Bon souvent je restais à profiter du soleil, mon nez dans un bouquin, cependant certaines paroles pouvaient me revenir à l’esprit. En tout cas, j’espérais qu’il n’y avait rien de sorcier. Il allait falloir que je me nourrisse. Il me fallait des armes, ne sachant pas très bien sur quoi, sur quel genre d’épreuve j’allais devoir surmonter. Je pris le temps de recueillir le matériel nécessaire dans la construction d’un arc de survie. Je récoltais un bout de bois sec et un autre assez flexible, ainsi qu’une corde trouvée dans le cabanon. Mes gestes n’étaient pas sûrs, et c’est au fruit d’un long effort ponctué d’un langage de Chartier, que je réussissais à créer cette première arme, qui me servirait également à chasser. Ce n’était pas le moment de maintenir mes bonnes résolutions végétariennes.

C’est le cœur meurtri que je récoltais quelques fruits et quelques baies pour me sustenter, puisant de l’eau dans la rivière pour m’hydrater. Le peu de temps passait avec lui, je fis comme s’il n’existait pas, ne souhaitant pas échanger un mot avec l’auteur de toute cette mascarade. Je pensais à ceux que j’aime, à ma mère, fraichement retrouvée pour être éloignée d’elle à nouveau. Est-ce que ma vie pourrait être un peu plus paisible ? apparemment c’était impossible et ce n’est pas dans cet enfer aux allures de paradis que j’allais réussir à trouver un semblant de sérénité. La première nuit ne fut pas facile, des larmes silencieuses coulant le long des joues, d’une petite fille perdue au milieu d’un endroit qu’elle ne maîtrisait pas. C’est sans doute épuisée que je finis par trouver le sommeil, hantée par de nombreux cauchemars, avant d’être réveillée par les premiers rayons du soleil et le chant des oiseaux. Je me sentais sale, toujours avec ce même jogging, ce tee-shirt et ce gilet qui me servait d’oreiller. L’herbe s’emmêlant dans ma tignasse, regrettant les réveils avec l’odeur de café et de pancakes. Vont-ils réussir à me retrouver ?

Je me levais d’un bon à son arrivée, sur la défensive, attrapant mon arc de fortune pour l’installer sur l’épaule et les trois pauvres flèches que j’avais réussi à fabriquer. « M’enseigner ? Vous pensez que c’est ainsi qu’on ancienne des choses aux gens ? en les kidnappant, avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête ? J’étais consciente que le pire allait arriver, et contrairement à ce qu’il pouvait penser, croire, j’étais loin d’être prête. « Je ne voulais pas de cette destinée, je ne voulais pas être une tueuse ! et ça vous le savez, je ne voulais rien de tout cela ! » Mon ton est virulent, je peux enfin exprimer à voix haute ce que je ressens depuis que j’ai été appelé. Etre une petite sorcière me suffisait, enfant je n’avais jamais rêvée d’être une tueuse… il faudrait être folle pour rêver d’en devenir une. Ah oui ça semble cool, mais uniquement sur papier. « j’ai quelqu’un qui compte sur moi à Sunnydale, qui a besoin de moi » Je parlais évidemment de @ « Connor Holtz » qui devait s’inquiéter de mon absence, se demandait où j’étais passée, et sans doute m’en vouloir… il n’est pas dans sa dimension… comment allait-il s’en sortir ? certainement mieux que moi… ça ne serait pas difficile ;

Je sursaute légèrement en entendant mon interlocuteur interpeller deux autres personnes. Je me retourne sur la défensive, avalant ma salive difficilement. Il se foutait de ma gueule ? Le démon ne me disait rien, mais vu que l’autre était un dieu, je doutais qu’il s’agisse d’un démon de premier rang. Je fais deux pas en arrière, mon regard passant de Eon aux deux autres. Je ne pu m’empêcher de rire nerveusement, un peu comme si je venais de passer le pallier entre la santé mentale et la folie. « oh me voilà rassurée puisque vous allez dire stop ! Sérieux… Eon ! » ce n’était pas une blague, et vu le sentiment de haine que je pouvais palper d’au moins l’un deux, il ne fallait pas que je fasse de vieux os ici. * cours Frankie * il était exclu de les attaquer face à face, et encore moins les deux contre moi. Il me fallait être plus vicieuse, me cacher, bondir au bon moment, en espérant ne pas y laisser ma peau. Je ne m’étais jamais battue avec des êtres supérieurs, avec plusieurs vampires, oui… mais pas avec un dieu, ni avec un démon… « Je… » te déteste ? je souhaite que tu ailles brûler en enfer, que ton existence soit effacé ? des souhaits qui se réaliseront jamais… « Messieurs » dis-je en les saluant, un sourire narquois aux lèvres, d’une assurance que j’étais loin de ressentir, avant de faire la première chose censée, fuir dans les profondeurs de la forêt… essayant de laisser le moins de trace possible. Courant comme si j’avais le diable au trousse, armée de mon pauvre arc qui me semblait si ridicule au vu de la menace. C’était le moment de me servir de mon côté de sorcière, pense… pense Frankie… il y a sûrement un moyen… oui… une formule, c’était quoi déjà… et en quelques mots, les traces de pas s’effacèrent derrière moi, toute trace de mon passage… il me fallait trouver un refuge maintenant. Un trou pour me terrer.

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Luna est trop cute FEEL THE VIBES - Page 10 497286

Luna Cardin a écrit:: C’est fou de croire qu’en arrivant à Sunnydale, la toute première année scolaire ici, je n’imaginais pas que je me ferais des amis facilement. Je ne parle pas ici de collègues, car de toute façon, en tant que cheerleader, je ne pouvais éviter de taper la discussion, quand même bien anodine. Mais à mes yeux, ces gens-là, ceux qui ne font que bien s’entendre avec autrui en surface, ce n’est pas les individus avec qui on tissera les liens les plus forts. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, Jeremy fait parti du groupe très fermés de gens à qui je parlais de tout et de rien, de mes soucis, de mes réussites, mêmes des petits détails anodins du quotidien. Et je savais qu’il serait là pour moi. Bon, ça c’est ce que je croyais. Avec le revers qu’il m’a envoyé la dernière fois, j’ai tellement été choquée que j’ai préféré prendre mes distances, voire même me changer les idées en prenant du temps pour moi.

Je n’en parlais pas à qui que ce soit, une fois au Canada. J’ai préféré garder mes problèmes pour moi, ce pourquoi au final, je traîne un bagage émotionnel plus lourd que ces femmes qui voyagent avec leur collection complète de chaussures. Je vous vois rire, mais tout le nombre de fois où je me suis empêcher de parler de mes soucis pour ne pas accaparer les autres … ça ne se compte même plus. De toute façon, j’étais partie pour me ressourcer, pas pour me lamenter. Et heureusement, car en voyant l’état des choses une fois de retour dans cette ville … on se croirait dans un film de Stephen King.

Le fait de me retrouver dans mes propres livres, dans cette chambre à la résidence Fischer Hall, autant j’aimais ça, mais ce soir, je ressentais l’envie de sortir en solo. Pas de grosse soirée entre filles, juste un petit moment où je ne me prends pas la tête. Oh, mais on dirait bien qu’en pensant ainsi, le karma allait s’occuper de mon cas, car en arrivant au bar du Bronze, qui vois-je? Jemery Lewilton. L’ancienne moi se serait éclipser en douce. Mon ressenti actuel, lui, me poussa à aller à sa rencontre, sans trop ouvrir de longue conversation. Il offrit un verre, chose que je ne refusais pas. Il me fit un sourire, prépara mon whisky sour, et puis … silence total. Il s’occupa des autres clients, c’est sûr, mais il ne chercha pas à discuter. À la place, il sortit de derrière le bar et sortit carrément de la boîte de nuit. J’étais un peu choquée de tout cela. Une part de moi cherchait à me dissuader de l’accompagner, qu’il essaie peut-être de me pousser à le suivre pour donner suite à notre dernière conversation. Pourtant, je ne sentais pas la même énergie chez lui. Est-ce qu’il aurait changé de perspective depuis ces derniers mois? Il allait que j’en aille le coeur net.

Ainsi, je sortis à mon tour, non sans boire le restant de ma boisson auparavant. Je le cherchais pendant quelques minutes, la foule de gens se faisant de plus en plus grande. Soudainement, je l’aperçu, adosser, clope allumée. « Les vieilles habitudes ont la vie dure à ce que je vois. Tu devrais arrêter ça, pense à ta santé, monsieur le capitaine de l’équipe. » Mon ton n’était pas péjoratif ni agressif;. Je le qualifierais plutôt d’une amie qui le conseillerait. En fait, je voulais garder ça léger et drôle, comme discussion, au cas où il puisse toujours avoir en tête de m’utiliser pour prendre sa revanche sur Grace.

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JEREMY LEWILTON

@Avery cavanaugh

Love the vibes

Il laissa passer plusieurs minutes pendant lesquelles il joua avec le rebord de son verre fraîchement remplit.

« Concernant les deux infos à mon sujet, la première c'est que je suis incroyablement riche. »

Une information qui passait inaperçue quand on le regardait puisqu'il se refusait d'utiliser cet argent hérité à la mort de ses parents. Il descendit son second verre d'une traite, sentant la chaleur de l'alcool envahir sa gorge et son estomac.

« La deuxième, c'est que je suis un passionné d'arts occultes et d'affaires étranges. » enchaîna-t-il. Une manière détournée d'annoncer qu'il connaissait la magie sans pour autant le dire explicitement, tout ça dans le but d'essayer de savoir dans quel clan se rangeait Nathan : les humains insouciants, conscients ou les créatures surnaturelles.

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JEREMY LEWILTON

DRAMA !

Jeremy Lewilton a écrit:: me laissant en cendres...

Feat. @Valentin Duport

Chaque jour qui passe tu deviens de plus en plus fort. Tu consumes cette magie qui nous consomme à son tour. Tu n'as jamais autant utilisé tes pouvoirs Valentin. Tu t'es perdu et tu m'as laissé sur le bord de cette route. Ton trajet n'est pas terminé, une destiné inconnue t'attend, un avenir brillant, mais je sens que je n'ai plus ma place dans ton univers magique. Peut-être serais-tu plus confortable auprès d'un sorcier ? Quelqu'un qui te comprend et avec qui tu peux expérimenter ce que tu apprécies le plus. Tu aimes la magie, plus que tu m'aimes moi.

Ça fait un moment déjà que je ressens ta distance. Je dois choisir de te laisser partir, mais je n'en ai pas le courage. Je ne sais pas comment te le dire. Je ne veux pas que ce soit terminé entre-nous. Je veux seulement prendre mes distances pour savoir si je vais être capable de vivre sans toi. J'ai besoin d'une pause, j'ai besoin de me concentrer sur cette guerre à venir. Je veux aider Buffy à retrouver Frankie, je veux aider Grace à ne pas devenir une garce superficielle qui se croit tout permis à cause que ses parents sont maintenant propriétaires de l'école. Je veux me concentrer sur l'équipe de football, je veux faire la fête, être seul, être entouré, mais loin de cette magie, loin de toi.

Pourquoi est-ce si difficile de te souhaiter le meilleur Val ?

Mes larmes montent dans mes yeux, je ne peux pas me retenir devant toi. Je t'ai ouvert mon coeur et tu dois être capable de regarder en face les sentiments que j'ai pour toi. Essayer de te changer est inutile, la magie fait et fera parti toujours de toi. Tu as déjà trouvé un million d'excuses pour ce que tu as fait. Tout le monde t'a déjà pardonné, mais la vérité c'est que plus personne ne te fait confiance. On s'éloigne de toi, pas parce qu'on ne t'aime plus, mais parce que tu commences à nous faire peur. Ces portes qui te claquent au visage, ce n'est pas que moi, on le pense tous.

J'ai l'impression de ne plus te connaitre depuis que je t'ai mordu. Ta transformation a tout changé. T'aimer est devenu une cause perdue.

Tu as essayé de me garder, j'aurais aimé pouvoir resté, oh si tu savais comment j'aurais aimé.

Je t'aime tellement. Je t'ai écrit à toutes les nuits pour te le dire, mais tu ne verras jamais ces messages, car je n'ai jamais eu le courage de te les envoyer. Toutes les parties que j'ai aimé de toi semblent vouloir disparaitre. Essayer de t'aider aussi est devenu une cause perdue. C'est plus facile pour toi de blâmer les autres, de te dire que ce que tu as fait devrait t'être pardonné, comme Willow a été pardonné. Tu as changé la vie de tout le monde, tu as changé ma vie. Comment pourrais-je te pardonner une erreur de parcours aussi grave ? Ne te rends-tu pas compte de tout ce que tu as engendré ? Ce n'est pas qu'une douleur physique que tu m'as infligé. Tu as changé le cours de mon existence avec ta magie et aussi ton sourire. J'ai trop peur de l'avenir pour devenir une cause perdue moi aussi.

Je ne veux pas te laisser Val. Je veux prendre mes distances. Un certain temps, j'en ai besoin. J'espère que tu comprends... Avec tout ce qui s'est passé ces derniers mois, j'ai besoin de me retrouver, de savoir qui je suis.

code (c) acidbrain

Héhé le drama gay sur ce forum est ON POINT

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Ce sujet va être très intéressant à zieuter FEEL THE VIBES - Page 10 559971

Je sors le pop corn

Viktor Eon a écrit:: C’était sa première apparition en 2024. Elle n’était pas pour ses Tueuses préférées, Buffy, Faith ou Candice, qu’il n’avait d’ailleurs pas encore rencontré à ce moment-là.

Elle était pour le paria, le rejeté, celui par qui le scandale était arrivé. Valentin, Vally, Valou, Valoche ou Valentinou pour les intimes. Le Destin marchait lentement, sa canne sondant le sable sous ses chaussures. Le style de celui qui faisait fonctionner l’ensemble de la réalité ne variait pas. Il avait toujours son costume gris, sa chemise blanche et sa cravatte, des lunettes de soleil masquant son infirmité. Son air non plus n’avait pas changé. Il arborait toujours cet air un peu niais avec un léger sourire.

Bien sûr, le Destin n’arrivait pas là en ami. Peu de choses agaçaient Viktor Eon, son caractère blasé et son omniscience faisait qu’il n’était jamais surpris de rien. Cependant, ce qui l’agaçait le plus profondément était les gens qui tentaient de défier l’ordre naturel des choses, la vie, la mort, le temps, il s’agissait de règles fondamentales du Grand Plan qu’on ne pouvait pas prétendre défier sans payer un prix très élevé.

Ainsi fonctionnait la réalité, la liberté sans prix n’existait pas. Le Destin lui-même en était un exemple, condamné à faire fonctionner ce tout, son pouvoir absolu se payait par une absence totale de liberté, une absence totale de vie, hors du temps, son omniscience le condamnait à la solitude éternelle, sans début ni fin, aucun moment n’avait de valeur puisqu’il les vivait toujours en permanence. Les Dieux comme les mortels ne savaient pas leur chance de vivre dans un temps linéaire, où chaque chose a une valeur, car elle est finie.

Assis dans le sable, avec ses tourments, il se morfondait, comme tous les idiots. Geignant au ciel de ses tourments, de son copain qui l’avait quitté, de ses amis qui le détestaient encore, malgré le fait que, contrairement à d’autres, il avait fait le choix de croire dans les annonces d’Eon un an auparavant. Plus par volonté de chercher une validation sociale qu’autre chose d’ailleurs, cependant, le Destin ne jugeait jamais des motifs et des intentions. La bienveillance, oui, mais le Grand Plan ne connaissait que les actes.

Le Destin prit place dans le sable, lui aussi. De nulle part, comme il en avait l’habitude, il sorti deux bières, fraîches, bonnes, tout à fait indiquée pour les circonstances. Il planta l’une des bouteilles dans le sable à coté de Valentin, et but tranquillement une gorgée de la sienne. À sa question stupide, le Destin apporta une réponse relativement évidente.

-Plutôt oui.

Le Destin planta lui aussi sa bouteille dans le sable et s’allongea tranquillement sur la plage, passant ses deux bras sous sa tête. Après tout, il ne risquait de devenir aveugle en regardant le soleil. Cette manie qu’avaient les humains de poser des questions dont ils savaient la réponse mais qu’ils ne voulaient pas se dire eux même demeurait vraiment une énigme, même pour un être omniscient.

-Tu peux te morfondre et donner suite à tes pulsions suicidaires si tu veux. La mer est là. Il suffit de te lever, et de marcher, jusqu’aux fonds. Tu as voulu massacrer l’ordre cosmique, tu es probablement capable de faire cinquante mètres pour t’enfoncer dans l’eau. Évidemment, ce serait ajouter le pathétique à ta stupidité, mais ça, c’est à toi de voir.

Le Destin fit la moue.

-Ou bien, tu peux arrêter de chouiner sur ton sort et de chercher une validation sociale pour te faire pardonner et assumer comme un homme ce que tu as fait.

Le Destin se redressa et vint prendre sa bouteille de bière dans laquelle il but.

-C’est le choix que je suis venu te proposer. Vois-tu, je ne suis pas ici pour te maudire comme j’ai maudit Willow. Ni pour t’emmener comme je l’ai fait avec Frankie. Tu as perdu ton copain, tes amis, ta dignité et ta volonté de vivre. Je pourrais te laisser dans cet état vingt ans, trente ans, mais je ne pense pas que tu en apprendrais plus, ni que cela te donne le chemin pour faire les choix qui permettent l’accomplissement de ton destin.

Un léger sourire se dessina alors sur le visage d’Eon.

-Je vais te faire une offre. Je peux effacer tes souvenirs et ta vie, et te faire renaître dans un autre univers. J’efface ton ardoise karmique. Bye bye Sunnydale, Lewilton, Buffy, tout ce monde-là, tu repars de zéro. Naître, grandir, mourir. Une petite vie bien tranquille, sans éclat ni saveur.

Le Destin marqua une pause avant de poursuivre.

-Ou bien, tu peux garder cette vie, avec ses bons comme ces mauvais côtés. Et avoir l’opportunité de prouver ta valeur, et regagner ce que tu as perdu, et plus encore.

Il but une nouvelle gorgée de bière.

-Tu peux faire partie de ces gens dont le Président Teddy Roosevelt disait qu’elles ne connaitraient jamais ni la victoire, ni la défaite. Ou bien tu peux vivre pleinement une vie qui vaudra la peine d’être vécue, peu importe les difficultés qu’elle recèle.

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Petite mom d'amour FEEL THE VIBES - Page 10 361515

Willow Rosenberg a écrit:: Under a loving sky
@Willow Rosenberg & @Franck Rosenberg
(music) (outfit) (hair & makeup) Dans son pull trop grand pour elle, une dame rousse observait un jeune homme similaire balayer d'un revers de main les êtres démoniaques qui ne se cachaient même plus pour faire leur mauvaise besogne. Elle fut tentée de se rappeler avec nostalgie du temps où elle était capable d'opérer de pareils miracles, et plus encore, mais le poids de la réalité restait appuyé sur ses épaules et ne lui laissait parfois que le strict minimum pour respirer. Willow Rosenberg n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle avait perdu quelques kilos et sa silhouette pour le moins gracile convoquait l'inquiétude ; celle de ses proches, d'abord, et même celles de parfaits inconnus, qui la regardaient avec pitié, comme s'ils n'étaient pas censés devenir les proies de monstres plus vrais que nature un instant plus tôt et qu'ils avaient davantage de souci à se faire pour leur propre survie. Un souffle du vent sembla capable de la renverser totalement, mais se satisfit d'une mèche de cheveux. Ils étaient soignés. Elle trouvait encore la force de procéder aux gestes d'hygiène les plus rudimentaires - tout juste. La sorcière n'en était plus une. Elle jouait à l'ombre d'elle-même et s'épuisait en conseils pour les jeunes membres du Scooby Gang. Le cœur n'y était plus. Il avait été arraché à pleine main par le Destin. Rien n'y faisait. Elle avait tout tenté avant de perdre ce lien si précieux qui la rattachait à son pouvoir.

Willow n'avait pas perdu son instinct. Elle percevait toujours la magie tout autour d'elle, mais elle n'était plus capable de s'y allonger à l'unisson. L'avouer avait été une torture. Le reconnaître un déchirement et une chute dans le vide. Il avait gagné. Il ne restait rien d'elle.

Il la regardait pourtant dans les yeux, lui aussi alerté par son instinct. Ce regard était certainement ce qu'elle avait vu de pire. Il lui rappelait tout ce qu'elle avait perdu et tout ce qu'elle n'avait pas su protéger. Il lui crachait au visage sa faiblesse de mère et le pire jour de sa vie. Le visage défait, elle trouva pourtant la force de faire résonner sa voix ; juste assez fort pour qu'il l'entende.

« Tu m'avais promis d'utiliser tes pouvoirs pour faire le bien. »

Il tenait sa promesse ; une maigre récompense aux souvenirs créés de toute pièce, qu'il partageait de moitié avec celle qu'ils avaient préféré définir comme sa sœur quand la vérité avait été trop pour un seul cerveau. Un sourire triste s'invitait quotidiennement sur sa bouche affinée par les tracas. Derrière sa barbe d'homme, il lui ressemblait plus que de raison. Elle était lui. Il était elle. Je suis désolée... Willow semblait toujours vouloir s'apitoyer en excuses et se mettre à genoux pour implorer qu'on lui rendît sa fille.

« Tu ne répondais pas à ton téléphone. J'ai demandé à ce qu'ils fassent un rituel pour te trouver. »

Elle croisa les bras sur sa poitrine creusée. Les mailles du pull frottant les unes contre les autres libéraient un parfum de lessive.
(c) Laueee & willowrhellmouth

Mon fils, ma fille, ma bataille !

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(c) i-hate-life-so-so-much.tumblr

control & power

All this? It has a name. It's called guilt. It's a feeling, and it's important. But it's not more than that, Buffy. Buffys. You've carried the weight of the world on your shoulders since high school and I know you didn't ask for this but, you do it, every day. And so you wanted out for one second. So what?

(c) 0tsana

Sujet: Re: FEEL THE VIBES