FEEL THE VIBES

J'y vais avec ma petite dernière histoire, j'étais vraiment dans mon monde durant l'écriture.  

premier rendez-vous

ça fait longtemps...

musique d'ambiance ici

Seigneur, s'ils-vous-plait.... Écoutez-moi. Donnez-moi le courage d'embarquer dans cette putain de voiture. Je ne sais pas comment je vais faire pour conduire durant trente minutes à ses côtés. J'ai juste envie de m'enfuir en courant et de ne plus jamais remettre les pieds dans cette ville. Je sais que ça fait quelques années que je ne vous ai pas parlé. En fait je n'ai jamais vraiment cru en un seigneur quelconque. Je parie que si vous existez, vous vous demandez pourquoi je donne autant d'importances aux petites choses, alors que je devrais vivre ma vie et me faire des souvenirs. Je sais que j'ai été égoïste, je n'ai aucune excuse à vous donnez, c'est vrai... Je vis à peine, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens plus à l'aise comme ça. Je souffre et mon estime de moi part en flamme, je fais souvent semblant de ne pas me soucier de ce que les autres pensent quand je sais pertinemment qu'au fond ça m'affecte. Je suis trop fière pour m'ouvrir et vous demandez de me sortir de ce trou dans lequel je me suis piégé. La vérité c'est que j'ai besoin d'aide et que je ne sais pas qui je serais si j'étais heureux.

J'entre dans cette foutue voiture et je vois que tu es entrain de pleurer Grace. Je vois dans tes yeux toute cette tristesse qui viens t'arracher directement le coeur. Je ne trouverai jamais les mots pour te dire à quel point je suis désolé. Mes yeux se remplissent d'eau, mais je sais trop bien que le pardon ne peut pas être guérit avec des larmes. J'aimerais tellement que toi et moi, ça soit comme avant lorsque c'était léger nous deux. Lorsqu'on ne se souciait pas de ce que les autres pouvaient bien penser de nous. Comme cette nuit où tu étais sur le lit de ma soeur et que tu souriais. C'était tellement magique, féérique. Je sais que tu ne veux pas rien entendre, mais je n'ai pas le choix de te parler de ce que je suis, de qui je suis. Il faut que tu le sache Grace. Il faut que tu sache avec qui tu es sorti durant les trois dernières années. Tu as le droit à des réponses après tout ce que je t'ai fait endurer. Je démarre la voiture et je met le mode reculons pour ensuite prendre la route. Ce trajet, je l'ai toujours trouvé long, mais cette nuit il me semble être une éternité. Je prend mon courage à deux mains pour te parler, j'espère que tu écouteras ce que j'ai vraiment sur le coeur Grace. Je veux te dire avec quoi je vis à l'intérieur depuis des années. J'ai de la difficulté à m'ouvrir aux autres, mais à toi je sais que j'en suis capable. Je vais peut-être avoir un ton éploré, j'en suis désolé.

Oui, je sais que je suis comme ça depuis tellement longtemps. J'ai l'impression que quelque chose ne va pas quand je ne suis pas déprimé.  J'ai des problèmes que je n'ai pas trop envie d'aborder avec qui que ce soit et ça ne concerne pas seulement la mort de mes parents Grace.

Je met en marche le chauffage, non ne t'inquiète pas... Je ne rapproche pas ma main pour la mettre sur ta cuisse comme à mon habitude. J'ai compris le plan, j'ai compris... C'était très clair. Il fait froid tout à coup... C'est peut-être les émotions ou mes larmes qui me donnent cette impression.

J'ai des bagages que je n'ai pas encore ouvert et je ne sais pas si j'ai envie de les ouvrir. J'ai des démons en moi que je devrais chasser avant. Tu sais que j'ai des traumatismes que je ne peux pas oublier, mais ce n'est pas là où je veux en venir. J'ai toujours en tête certaines choses que je regrette avoir dit. J'ai tellement dit de choses que je ne pensais pas aux autres que j'ai fini par les blesser. J'ai toujours ce sentiment d'insécurité qui vient former une boule dans mon estomac quand je suis face à quelqu'un à qui je tiens. Je perds toujours espoir et je fais face à des routes dangereuses et souvent je n'arrive pas à garder le contrôle de moi.

Je stationne le véhicule tranquillement sur le bord de la route, car je n'ai plus la force de conduire. Je vais bientôt fondre en larmes. Je retourne mon visage pour te regarder et tout ce que je vois Grace, c'est toi. Je te connais par coeur et je sais que tu es une bonne personne. Je sais que ce plan tu l'as créé, car tu n'avais pas le choix. Je t'ai abandonné... Je nous ai abandonné... Je sais que je ne suis pas entrain de respecter la règle de ne pas parler, mais j'ai besoin que tu m'écoutes.

C'est étrange, mais je ne me sens pas moi-même si je ne souffre pas. Grace... Ce que j'essai de te dire... C'est que je suis.... Je suis...  Je pense que je suis gay Grace.

Un grognement ? Mais que ce passe-t-il ? Est-ce que ça vient de moi ? Non! Un groupe de vampires entourent la voiture et commencent à grimper dessus. Merde. J'ai mis Grace en danger.

Sortez de là les amoureux, on ne vous fera pas de mal.
Bien sûr que si. On va les vider comme des vaches à lait.
Ta gueule Benard, ils ne sortiront jamais de la voiture si on les effraie, non, mais qu'est-ce que tu as dans la tête toi han !?

J'écoute attentivement chaque pas, chaque bruit. Avec mon ouïe de loup je peux détecter chaque mouvement. Je ressens leur envie de sustenter qui est encore puissante que leur force. Les vampires commencent à rire et je sens sous mon siège la voiture qui s'affaisse. Ils avaient crevé les pneus de mon véhicule. Le poil sur le dessus de mes mains et mes avants-bras commencent à apparaitre et à pousser. Mon regard se lève vers le pare-brise, mes yeux devinrent jaune et je commence à ressentir grandir en moi une rage incontrôlable. Ce n'était pas le temps de perdre le contrôle. Je concentre alors mes esprits sur ma respiration comme mes parents me l'avaient appris étant enfant. Contrôle toi Jeremy, contrôle-toi. Tu dois survivre, tu dois protéger Grace.

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Bon et bien j'y vais avec la suite alors : feels feels feels

premier rendez-vous

ça fait longtemps...

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La première fois que j’ai vu Jeremy, c’était après une nuit blanche à papoter avec sa soeur, dans sa résidence à l'Université. Il avait 20 ans, et il avait ce petit quelque chose que toutes les filles voulaient. Il avait ce regard bleu, ces cheveux en bataille, ce sourire blanc comme de la neige fraîchement tombée. Entre lui et moi, ça a cliqué tout de suite, un véritable coup de foudre. Il n'a suffit que d'un seul regard pour que je sois complètement folle de lui. J'ai entendu le son de sa voix et je me suis dit, ce mec il est fait pour moi.  Durant les semaines qui ont suivi, on a continué à se parler sur Internet. Nous étions très occupé à l'époque, comme aujourd'hui d'ailleurs, mais on parvenait quand même à «vidéochatter» durant des heures. Il me faisait me sentir spéciale, nos conversations étaient stimulantes. Il était beau, brillant, ambitieux. J’aimais tout de lui. Quand il est venu me voir après ce match à l'Université, on s’est embrassés et j'ai su que c'était le bon. Ses lèvres étaient parfaites.

Malgré notre âge, j’y croyais sincèrement. J’étais entourée de longs mariages heureux. Mes parents s’étaient eux-mêmes mariés à 20 ans. Mes sentiments pour Jeremy étaient forts, et j’aimais ce qu’on projetait. On partageait les mêmes buts et les mêmes rêves. J’étais convaincue que ça pourrait durer toujours. Aujourd'hui, après trois ans, je vois mes rêves s'effondrés et se détruire devant mes yeux. J'aurais préféré mourir que de vivre cette souffrance. Mon coeur pompait le sang avec difficulté, mes poumons avaient de la difficulté à laisser passer l'air et je n'étais plus capable de parler. Je laissais Jeremy conduire la voiture et j'essayais de me concentrer à ne pas vouloir le regarder. Je l'aimais tellement et je l'aime encore. Les premières minutes du trajet pour rentrer à la maison étaient silencieuses comme je l'avais demandé.

Ça me fait étrange de penser que cette nuit tu n'allais pas rentré à la maison avec moi. Tu n'allais pas m'entouré de tes bras et tu n'allais pas m'embrasser sur le front avant de t'endormir. Je n'en reviens pas que je suis entrain de vivre ça. Je ne le réalise pas. C'est plus fort que moi, je crois encore en nous. Tu te mets à parler et je suis complètement déboussolé. Je te regarde en essayant de cesser de pleurer. C'est plus fort que moi, je ne peux contrôler ces larmes qui coulent sur mon visage. Je ne peux cesser de t'aimer. Tu es mon meilleur ami Jeremy Lewilton, pour toujours.

Tu me parles de la mort de tes parents et je suis triste pour toi. Je suis si triste que je suis tombé dans tes bras. Tu ne m'apprends rien en me disant qu'il y a quelque chose d'autre. Ça fait des mois que tu es distant. Je ne suis pas une conne non plus, j'avais compris qu'il y avait quelque chose Jeremy. J'essai d'être attentive, d'être à l'écoute comme d'habitude, mais comprend que j'ai mal. Tu approches ta main, trop proche... Ça me rappelle tellement de beaux souvenirs. Le contact de ta peau contre la mienne... La chaleur de tes bras qui me rassure et qui me fait sentir en sécurité. Tout ça... Dis-moi où c'est disparu Jeremy ?

Ces routes dangereuses dont tu parles, je l'ai est pris à maintes reprises avec toi. Tu m'as amener à découvrir une facette de moi que je ne connaissais pas. Je sais que tu tiens à moi Jeremy, ça fait longtemps que je le sais, mais tu ne tiens pas à moi comme je tiens à toi. Elle est là la fissure sur notre route. Malgré tout ce tu m'as fait ressentir, je suis quand même attaché à toi, à mon couple, à cet avenir à deux que j’avais imaginé pour nous.

Jeremy... Ces... Ces routes dont tu parles, je l'ai est pris avec toi. Je sais aujourd'hui à quel point ton amour vaut la peine d'être reçu autant qu'il peut être destructeur. J'ai voulu et je veux être encore avec toi, parce que je t'aime sincèrement, mais certains ponts ont brûlé entres-nous et je ne suis pas prête à les reconstruire.

Je ressens dans ma poitrine, ce même affreux sentiment de vertige que lorsque je t'ai vu entrer tout à l'heure au Mister Donut. Je ne suis pas prête à entendre ce que tu es sur le point de me dire. Je sens venir des paroles tellement sincères et profondes que je ne suis même plus capable de continuer de parler. Je suis complètement clouer sur ce siège. Je ne suis même plus capable de penser à quoi que ce soit. Je ne fais qu'écouter le son de ta voix qui me fait douter de ce que tu t'apprêtes à me dire. Je ne veux pas l'entendre... Jeremy... S'il-te-plait... Ne me fait pas ça. C'est moi. Grace... Celle à qui tu as promis d'être là pour toujours à ses côtés. Je t'entend prononcer cette phrase et l'expression de mon visage change. Je n'arrive plus à être triste. Je suis complètement détruite, anéanti et à la fois heureuse de te l'entendre dire. Ça doit être un soulagement pour toi, tu dois te sentir léger Jay. Malgré ma souffrance, je suis privilégié d'être la première personne à qui tu oses en parler. Je ne t'ai jamais vu aussi courageux et pourtant j'en ai vu des soirs de match. Je suis fière de toi Jeremy. Je pose ma main sur la tienne et j'affiche un sourire que tu as mérité ce soir Jay. Pour la première fois en trois ans tu es sincère avec moi. Je suis abattu, mais je vais être capable de me relever.

Je t'aime Jeremy Lewilton, ne t'inquiète pas. Tout va bien aller, je suis là et je serai toujours là... Nous allons nous en sortir en ensemble. Et si tu n'es pas prêt à le dire aux autres, ton secret sera le mien.

J'entend ce grognement moi aussi et une panique apparait sur mon visage. Je te regarde te concentrer à essayer d'écouter ce qui ce passe dehors, mais moi je suis entrain de faire une crise d'angoisse là tout de suite. J'ai besoin de m'aérer après tout ce que je viens d'entendre. Je dois le digérer et j'aurais préféré rentrer chez moi, me recouvrir d'une couverture réconfortante et pleurer toutes les larmes de mon corps seule dans mon lit. Je regarde tes mains prendre de la masse et du duvet et je vois que tu essais de te contrôler. Je m'empresse de verrouiller les portières de la voiture et ma main qui était déjà sur la tienne commence à la serrer très fort.

Jeremy... Jeremy! Ce sont des vampires, merde! Bernard !? C'est quoi ce nom de con!? ON EST ARMÉ DÉGAGEZ !!!!

Je voulais leur faire peur, mais ma tentative a échoué. Les voilà à grimper sur la voiture et à commencer à cogner sur la fonte pour tenter de nous effrayer.  Je regarde tes yeux devenir jaune, ah ce qu'ils vont me manquer ces yeux...

Jeremy démarre la voiture! ALLEZ ! On leur fonce dessus!

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Le premier fight de @Ciara Danvert en live !!!! J'ADORE !

premier rendez-vous

Feat. Grace & Jeremy

La nuit, les gens sortent. Ils font la fête. Ils boivent jusqu'à en oublier tous leurs soucis. Ils font l'amour. Ils se disputent, se chamaillent, se trompent, se réconcilient. D'autres étudient ou font du sport ou tu ne sais quoi d'autre. Ces gens, ils ont le choix. Toi, tu ne l'as jamais eu. Potentielle, on t'as forcée à quitter ta famille pour t'entrainer dans le but d'accomplir une missions que n'étais pas certaine de même devoir accomplir, un jour. Et même si l'activation ne venait jamais à toi, en tant que potentielle, tu te devais quand même de combattre et d'apprendre et mourir. Pourtant, contre toutes attentes, tu as bel et bien été activée. Et c'est récent en plus. Tu as réalisé ce fait il n'y a pas longtemps.

Tu étais simple humaine, une humaine avec le potentiel d'être plus. Le potentiel d'être choisie pour un destin plus grand que toi. Tu as finalement compris que tu étais bel et bien activée quelques jours après la rentrée. Tu as bien remarqué que tes réflexes étaient bien plus rapides qu'avant, quand t'as sauvé le cul de Valentin. Tu as bien remarqué, aussi, que tu étais toujours sur tes gardes, tes sens pouvant remarquer une aiguille tomber au sol à plus de dix mètres. Et puis tes réflexes ? Jamais tu n'aurais attrapé ton latté frappé vanille tombant du comptoir du Grotto avant. Tu n'étais pas dupe. Tu avais tellement étudié, par le passé et, donc, tu avais compris. Tu étais l'élue. La Tueuse. L'exécutrice.

Ainsi, c'est pour ça que ce soir, tu te trouves dehors, à patrouiller les cimetières, la ville et autres terrains de chasses qui te viennent à l'esprit. Tu ne connais pas encore parfaitement la ville, mais tu t'adaptes. Tu es une battante dans plus d'un sens du terme, maintenant. Alors tu te revêts d'une veste en cuire, te protégeant du froid et des coups, ajoutant un pieu dans ta poche, des flacons d'eau bénites dans l'autre. Tu es préparée et les vampires vont le regretter.

C'est bien par hasard que tu trouves une voiture se faisant attaquer par des vampires. Pour le moment, tu n'en comptes que deux. Un qui s'appelle Bernard, de ce que tu peux entendre. Jolie nom, dans les années 30. Tu te rapproches d'eux, silencieusement, bien que sans être très discrète, non plus. Tu penches la tête vers le côté, alors que tes mains se posent sur tes hanches. Tu observes un peu la scène, voyant deux individus dans la bagnole - tu ne reconnais pas qui est dans la voiture, à cause des vampires qui te camouflent la vue, alors qu'ils grimpent et écrasent la voiture, un rire bien gras se soutirant de leur gorge. Tu roules des yeux en réponse avant de te racler la gorge.

“Vous pouvez être de grands méchants vampires sans détruire la propriété des gens, vous savez.”

Ça, ça attire leur attention et tu souris. Tu le vois bien dans leur yeux stupides, qu'ils se questionnent. Ils font le calcul. Ils se demande qui tu es. La Tueuse, elle est morte. Ils le savent. Les nouvelles se répandent vite, dans une ville aussi petite. Encore plus quand un vampire, un démon ou tu ne sais quoi s'est fait une Tueuse. Ça met de la compétition, ça fait couler la peur et les plus idiots se croient invincibles. Tu te demandes comment ils vont réagir. Tu te dis que soit ils ne te prendront pas au sérieux et tenteront de te tuer, soit ils vont comprendre qui tu es et, bah, toujours tenter de te tuer mais avec une crainte te facilitant la tâche.

-Regardes-là, celle-là, Bernard. La gamine croit qu'elle peut s'attaquer à nous ?
-Tu crois qu'elle goûte bon ?
-Les petites idiotes sont toujours les meilleures, mon petit Bernie. C'est le genre de bécasses à jouer les grandes courageuses avant de nous supplier d'arrêter, de pleurer parce que ça fait mal.
-Nous, on aimes, quand ça fait mal!

Tu soupires alors que tu croises les bras. Tu n'es pas impressionnée mais tu te félicites au moins d'avoir bien déduit la situation. Ces deux suceurs de sangs ont autant de cerveaux que de vieilles bottes. C'est donc du type option un, à se jeter dans les bras de n'importe qui. Une exécution facile pour toi, donc.

"Vous allez continuez longtemps à vous faire un monologue ou vous allez vous décider à me tuer aujourd'hui ?"

Les vampires grognent et, celui que tu présumes être le chef, se lance sur toi. Tu esquives un coup avant de te redresser derrière le chef avant de lui enfoncer ton pied dans le dos; il titube sous l'impact et roule sur le capot de la voiture. Alors qu'il tente de se relever, le vampire dénommé Bernard, se jette sur toi. Plus petit et élancé que son chef, il est également plus rapide. Il essai de te frapper une, deux, trois fois. Tu reçois le dernier coup en pleine gueule et tu profites tu momentum pour tourner sur toi même, t'empoigner de son bras en le tordant jusqu'à ce que tu entends un CRACK satisfaisant - tu le balances ensuite plus loin avec ton pied alors que le chef se relève et que tu lui agrippes le collet, roulant au sol et l'envoyant valser derrière toi avec tes deux pieds, les talons de tes bottines s'enfonçant dans l'estomac du détraqué.

Tu te relèves et tu te diriges lentement vers la voiture. Tu fouilles dans ta poche et, par la fenêtre tu tends deux fioles au conducteur - deux contenants en verre, plutôt large, rempli d'eau bénite. Tu ne prends pas encore le temps de les regarder, gardant tes yeux rivés sur les vampires qui se relèvent.

"J'espère que vous savez utilisé ça."

Tu ne leur demande pas de se battre, ni même de s'enfuir mais tu as également un peu peur que d'autres vampires ne les agressent alors que tu essais de te débarrasser des deux autres. Au moins, comme ça, ils pourront se défendre.

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Et c'est parti, je viens ajouter un peur de mal ici, il y a trop d'amour! Béatrice is in the place BABY! J'ai eu de la difficulté à embarquer dans le personnage dans mes premiers RP, mais là je me sens bien! Le mal va devenir mon dada!  

April & Béatrice

beurk une âme!

Pour un large public, le vampire est un suceur de sang qui rejoint les dormeurs la nuit et provoque leur mort lente en aspirant leur substance vitale. Et c'est une réputation que Béatrice souhaite conserver, voir même amplifier. Béatrice ne veut pas tuer sa propre création, mais elle s'acharnera à faire de sa vie un véritable enfer avant de trouver le moyen de lui retirer son âme afin qu'elle lui appartienne à nouveau. Voir son enfant recracher le repas qu'elle venait de lui jeter au visage insulta la reine au plus haut point. Sa folie meurtrière était sur le point d'exploser, mais Béatrice essayait de se contrôler pour ne pas lui arracher la tête là maintenant. Ce qui était dommage, c'était que le don de télépathie que la reine avait ne fonctionnait que sur les humains. Béatrice s'en serait bien servi pour asservir son enfant, mais la reine n'avait pas qu'un tour dans son sac. La manière forte, c'est ce qu'elle préférait. Béatrice s'approcha doucement de sa création et posa sa main sur ses lèvres pour venir rechercher le sang qu'elle y avait jeté avant de se lécher les doigts et de l'étendre au contour de sa propre bouche. Les crocs puissants de la reine apparaissaient et brillaient sous la lumière de la lune.

Quelle magnifique nuit, tu ne trouves pas April ? Pourquoi la gâcher avec autant d'obscénités ? Blah blah blah, je ne consomme plus de sang humain, blah blah blah, j'ai une âme maintenant... Booooh. Tu fais pitié  vampire.

Elle préférait le sang de porc ? Si elle voulait faire vomir la reine, c'était exactement en prononçant ce genre de merde qu'elle allait y arriver. Cette pauvre créature était complètement perdue. Déroutée par sa propre nature qui lui grugeait petit à petit les entrailles. Béatrice devait trouver une solution pour la ramener à la vie. Une créature sanguinaire comme April qui a tué des centaines de personnes ne peut être contrôlé par une âme. Elle mérite d'être maître de ses réactions et de ses envies meurtrières. Pourquoi résister ? L'âme.... Un principe spirituel de l'être humain, conçu dans la religion comme séparable du corps, immortel et jugé par Dieu. Un principe de la sensibilité et de la pensée qui est opposé au corps. À quoi bon être sensible lorsqu'on fait parti d'un monde où les humains veulent nous exterminer ? Il faut combattre le sang par le sang et manger tous ces coeurs qui battent encore chaudement pendant qu'il en est encore temps. Béatrice s'approche doucement à nouveau d'April et pose ses lèvres dans le creux de son oreille pour commencer une technique de manipulation mentale dans laquelle la reine était experte.

Tu es fatigué d'être ce que les autres veulent que tu sois, n'est-ce pas April ? Tu es incroyablement perdu sous la surface. Tu es mise sous pression d'être à notre place, ceux que tu appelles congénères. Je sais que ça te brûle à l'intérieur d'être comme eux. Tu veux être un peu plus comme les humains, un peu moins comme nous. Et pourtant c'est leur sang qui te garde en vie. Tu gaspilles chaque seconde de ta misérable vie à vouloir leur ressembler, mais au fond de toi tu sais très bien que tu vaux mieux qu'eux. Tu es supérieure à eux. Le pouvoir de tuer et de prendre la vie sous la puissance de tes crocs, c'est toi qui le détient, pas eux.

Remarquant que ses techniques de manipulation ne semblaient pas fonctionner sur le vampire, Béatrice n'allait pas avoir d'autre choix que d'employer la manière forte. Béatrice se détache tout doucement de l'oreille de son enfant en prenant soin de lui attraper la main droite au passage. La reine maitrisa sa création en mettant de la pression sur sa main pour entendre le craquement de son poignet et l'agenouiller au sol.

Tu sais ce que c'est une luxation du poignet April ? La vie m'a beaucoup appris après toutes ces années à tuer. Je me souviens encore du goût du sang de ce médecin en Europe dans les années 1700. Il était spécialisé en reconstitution de ligaments humains. Ce fut une longue nuit... Enfin... Pour lui puisque j'ai mangé tous les siens. Mais bref, ce n'est pas le sujet non ? Laisse-moi t'enseigner quelque chose. Tu as de si jolis doigts... Je pourrais les casser les uns après les autres pour m'amuser, mais tu sais ce que je préfère. Les poignets. J'adore, ça m'excite de les entendre se fracturer. Le bruit que ça fait... Mmmmm, j'adore. Pour ton information, petite créature avec une âme, mais sans cervelle. Le poignet, c'est deux extrémités osseuses recouvertes de cartilage qui se font face et qui forment une articulation. L’articulation permet le mouvement.  Après un traumatisme, ces deux surfaces cartilagineuses peuvent se déplacer et ne plus être en contact face à face. L’articulation est déboîtée ou luxée et aucun mouvement n’est alors plus possible. L’articulation doit être remise en place par un médecin. Le poignet est une articulation très mobile mais également solide. Les luxations sont rares en comparaisons des fractures. Et tu connais ma spécialité April ? Les luxations... Et oui... J'adore ce mot, il y a le mot luxe à l'intérieur et le mot luxe m'excite.

Dit Béatrice d'un ton sadique, dissolu et cruel avant de lui briser le poignet avec un rictus aux lèvres, la regardant se tordre de douleur.

Tu as toujours envie de me manquer de respect maintenant April ? Je me fou de ton âme, crois-moi je vais y remédier rapidement. Dit la reine d'un ton assertif en continuant de faire pression sur le poignet de sa victime. Son autre main était positionnée devant sa bouche et la souveraine des enfers était entrain de savourer sa victoire en se léchant l'index qui était recouvert de sang, de manière sensuel avec cruauté. Inspirant une folie meurtrière, Béatrice ne laissait jamais un seul détail venir troublé l'atmosphère maléfique et méprisante qu'elle veut inspirer à ses victimes.

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Un petit peu de Grace & Jay

Le lien est ici si vous voulez la suite :) : https://hellmouth.forumactif.com/t3259-enough

enough

Grace Lorentis

Seule ce soir... C'était devenu une habitude un certain temps. Depuis qu'il l'avait rencontré, je ne me sens plus à ma place. Ce soir est un soir de trop qui s'ajoute à cette longue liste de nuits de solitude à me tourmenter avec mes propres pensées. Mes longs cheveux tombent en cascade sur mes épaules, je regarde mon reflet dans le miroir et tout ce que je vois c'est une pauvre fille. Je mérite beaucoup mieux et en même temps ça me fait tellement mal de penser que c'est la fin. J'ai le coeur qui me serre, j'ai les jambes qui veulent lâcher... Je suis épuisée de souffrir en silence. Je regarde mon téléphone et la nostalgie m'envahie. Je me dirige avec difficulté vers mon lit, je tourne le dos à celui-ci et je me laisse tomber la tête contre mon oreiller. C'est le seul réconfort que je suis capable d'avoir ces jours-ci. Qu'est-ce qui me prend ? Pourquoi j'ai envie de regarder ces photos de nous...

On était tellement heureux sur cette photo. Ce voyage à San Francisco m'avait changé à jamais. Nous voir main dans la main devant ce pont rouge majestueux. Voir ton sourire et le mien, à quel point nous avions l'air heureux. C'était vraiment des mensonges Jeremy ? Tu pourrais gagner l'oscar du meilleur acteur à un autre niveau Je te jure... C'est next level.. Ahhhh..... et puis cette photo, nous étions au happy burger, wow je n'avais pas vu l'heure affiché dans le haut de mon téléphone avant maintenant. Il était 4h30 du matin sur cette photo... Nous avions passés la soirée à boire du mimosa jusqu'aux petites heures du matin et on avait eu envie d'un bon burger double fromage avec un extra bacon. Tu avais tâché ton t-shirt préféré avec du ketchup cette nuit là...


Mes yeux reluisent par l'eau qui est entrain d'envahir mes paupières. Je ne peux pas croire que nous sommes rendu où nous en sommes aujourd'hui. Pourtant je ne suis pas capable d'arrêter de scroller ces photos de mes plus beaux souvenirs à tes côtés. J'ai tellement aimé nos moments, je t'ai tellement aimé toi. J'ai même essayer de te faire disparaitre de ma tête par magie... Rien de tout ça n'a fonctionné, je suis prisonnière à jamais de l'amour que je t'ai un jour porté. Mon affection pour toi n'est pas comparable à celle que j'ai pour Zack en ce moment. Je commence à l'aimer, mais il ne sera jamais toi Jeremy. C'est trois ans de ma vie que je t'ai laissé le droit de bousiller, je t'ai laissé le droit de m'utiliser pour être qui tu es aujourd'hui. Je t'ai forgé et ça m'a détruite... Et voilà que mon téléphone vibre... C'est toi... C'est toi qui m'appelle... Il est 1h00 du matin Jeremy.... Qu'est-ce que tu fou à m'appeler... J'hésite à répondre, je n'ai pas envie de te parler. Je laisse tomber mon téléphone sur le lit et j'ignore ton appel. C'est ce que je sais faire de mieux ces jours-ci... Ignorer...

Arrête de m'appeler s'il-te-plait Jeremy.... Tu as été malhonnête et j'ai assez enduré. Notre relation est basée sur des promesses brisées. Tu m'as fait assez subir de cicatrices et de traumatismes. Ouais... J'en ai assez... Assez... Je veux m'éloigner de tous ces mensonges. Je veux me rapprocher de la vérité. Je pense qu'il est temps pour moi de me relever Jeremy. Je dois revenir qui je suis. Je n'arrive pas à croire que j'ai perdu autant de temps. Trois ans putain... Juste pour dire au revoir à un ami. Tu as dépassé les limites plusieurs fois et moi aussi je l'ai ai dépassé en te proposant cet arrangement. Nous avons dépassé les limites plusieurs fois ensemble. Personne ne sait tirer le meilleur et le pire de moi comme toi. Tu m'as déjà dit que tu allais changé... Tout ces mots, toutes ces belles paroles que tu m'as dites, j'aurais du savoir que ce n'était pas vrai. Je suppose que j'aurais dû le savoir. Jay... Il faut être réaliste, toi et moi on ne s'aime plus. J'ai perdu toute la confiance que j'avais pour toi. Tu m'as abattu... Toi... Moi... Nous... tout ça, c'est vraiment du bluff. Je dois passer à autre chose. Rien ne sera plus jamais comme avant... Je dois trouver la force de me relever. Il est temps de partir Jeremy... Toi et moi devons y aller. J'ai envie d'être seule, j'ai envie que tu me laisse tranquille pour de vrai.

Je regarde ton appel manqué qui s'affiche sur mon écran d'accueil. J'ai juste l'envie de te rappeler pour pouvoir te parler jusqu'au lever du soleil. Comme on le faisait autrefois... Mais cette fois-ci, je trouve la force de me lever je me dis que si tu viens de m'appeler c'est que tu dois être encore éveillé. Ta chambre est juste à l'autre bout du couloir. J'ouvre la porte de ma chambre qui se referme derrière-moi et je regarde la porte de ta chambre au loin. Un sentiment bizarre tout à coup m'envahie. J'ai tellement souvent marché sur la pointe des pieds pour aller te retrouver dans ce couloir. Ça me rappelle de belles nuits. J'espère que tu t'en souviens toi aussi et que tu as vraiment ressenti ce que tu m'as fait ressentir. Sinon c'est toi qui peut être le plus triste de nous deux, car ces souvenirs étaient parfaits. Des souvenirs intenses d'une soif inassouvie. Maintenant ce couloir me parait tellement banale. Je n'ai plus aucune excitation lorsque je regarde ces murs sans fenêtres et sombres. Ce n'est plus qu'un couloir qui mène à l'envers de ton corps.

J'arrive devant ta porte et je cogne. Trois petits coups... Je stress, j'ai cette boule dans l'estomac, j'ai une rivière qui a envie de cascader hors de mes yeux. Je n'arrive pas à croire que je m'en viens te dire que tout est fini. Mais tout ça à beaucoup trop duré Jeremy. Il faut que cette douleur, ce mal qu'on se fait se termine un jour. Je suis prête... Je suis capable de te dire ce que je suis venu te dire. La vérité c'est que j'ai peur de croiser tes yeux, de replonger dans cet océan et de retomber amoureuse. Crois-moi... C'est ma plus grande peur Jeremy...

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@Valentin Duport

J'ai tellement attendu ce moment, celui de te revoir, d'être proche de toi Jeremy. Alors pourquoi ça fait si mal? Ressentir ta présence m'apaise autant qu'elle me détruit. Parce que j'espère, parce que c'est si bon d'être a ton contact mais parce que j'ai tout gâché. Je pourrai partir dans un long monologue, t'assommer de paroles pour tenter de t'expliquer mon geste, pourquoi j'ai fait ce que j'ai fait, mais en réalité ça ne serait que me chercher des excuses et tu n'as pas besoin de ça. Je dois assumer ma responsabilité pleine et entière dans ce qui s'est passé et les conséquences qui vont avec. En ce jour, je ne suis plus l'homme dont tu es tombé amoureux, je ne suis plus digne de toi. Je lève enfin mon regard lorsque je te sens te lever, un frisson me parcours rien qu'à l'idée que tu partes. Mes yeux se posent sur toi, tu es si beau. Je voix cette larme couler le long de ta joue, c'est bien la première fois que je te voix pleurer. Je voix dans tes yeux toute la peine et la souffrance que je t'ai infligé et ça me tord le coeur et les tripes. Ta voix me percute, je sens mon palpitant se serre, compresser par ces quelques mots qui sont comme un torrent qui dévaste tout sur son passage. Pourtant ce n'est que la suite logique de mes actes. Je me racle la gorge, je tente de maîtriser ma voix tremblante, un sentiment de panique m'envahie lorsque tu me tends la lettre. Je la prends, mais je me calme en voyant qu'elle est toujours scellée. Mon regard se pose sur toi à nouveau,

Je comprends. Sache juste que je t'aime, que je t'aimerai toujours... Je passerai le reste de ma vie à t'attendre si il le faut, je ne suis pas prêt à renoncer, je ne peux pas...

Lui répondis-je d'une voix calme mais rempli d'émotion. C'est donc comme ça que ça devait finir? Dans les larmes et les regrets. Je le regarde s'éloigner, j'ai envie de me lever, l'attraper et l'embrasser, le serrer de toutes mes forces contre moi, le retenir pour toujours. Pourtant je reste sur le banc, parce que je n'ai pas le droit de lui refuser sa liberté. Mais quelque chose semble clocher, il semble ne pas arriver à ouvrir la porte. Les lumières s'éteignent, je me redresse, l'alarme retentie, des hurlements se font entendre. Jeremy tombe à genoux au sol à cause du bruit assourdissant, son ouïe surdéveloppée ne semble pas résister au volume sonore. Je n'ai pas le temps de me lever qu'un démon arrive, j'ai juste le temps de crier,

Jeremy attention !

Mais c'est trop tard, le monstre l'attrape par les cheveux et l'envoi voler sur moi. Le choc est rude, je sens le banc se briser dans mon dos et la dureté du sol. J'ai le souffle coupé sous l'effet de l'impact. J'ouvre les yeux, Jeremy est au dessus de moi. Mon coeur s'accélère, cela aurait pu être presque romantique si la situation n'était pas aussi dangereuse. Déjà tu te relèves et fais face au monstre. Je me lève à mon tour, le dos douloureux à cause de la chute, je grimace mais ça devrait aller. Je voix que Jeremy à déjà sorti les griffes. Je veux tenter d'user de ma télékinésie pour repousser la créature mais je me fige, impossible, j'ai trop peur. Je suis toujours terrifié à l'idée d'utiliser mes pouvoirs. J'attrape un morceau de bois du banc brisé et le saisi comme un pieu. Il est hors de question que ce démon touche à un seul cheveux de Jeremy une fois encore. Mon regard se fait déterminé, après tout, j'avais déjà prévu de mourir aujourd'hui, si ça peut me permettre de le sauver alors j'aurai au moins fait une bonne action avant mon départ pour ailleurs.

Je cours et fonce sur la créature, celle-ci tente un premier coup, je parviens à l'éviter de justesse et frappe son flanc avec mon pieux de fortune. La créature est coriace. J'ai baissé ma garde pour attaquer, il en profite et m'attrape par la gorge, me soulève et vient me plaquer violemment contre le mur. Son museau rempli de dents tranchantes se rapproche doucement et dangereusement de moi...

@Nataël Lowell

Si il y a bien une chose que la soeur et le frère Lowell ont en commun, c'est le sens du spectacle. Faire des entrées fracassantes, se donner en spectacle, offrir les tueries les plus effroyables et terrifiantes aux yeux de leurs victimes. La soirée tombait sur Sunnydale et Nataël s'ennuyait. Le Prince des enfers n'avait rien prévue pour la nuit qui s'annonçait. Il voulait du changement, sortir du quotidien. Y a-t-il seulement un quotidien quand on est un Turok-han fou et avide de sang et de mort? Il venait de rentrer de la Nouvelle Orléan où il avait passé, il fallait bien l'admettre, un agréable séjour. Là bas, la chasse était facile, presque offerte sur un plateau. Ses sens avaient besoin d'être stimuler, il avait besoin de chasser. Sa chère soeur n'était pas au bercail. Il savait pertinemment qu'elle non plus ne pouvait pas tenir en place. Il n'eut pas le moindre mal à la retrouver, il la connaissait par coeur, sans aucun doute mieux que quiconque. Il arriva à l'église où il eut à peine le temps de la voir au loin entrée dans l'église alors que des convives commencer à dîner dehors. Au premier coup d'oeil il pu comprendre la situation, un enterrement. Il leva les yeux au ciel, pourquoi fait-il que les mortels aient des cérémonies pour tout et surtout si ennuyeuses? Avec agilité et rapidité, sans que personne ne le remarque, il se retrouva sur le rebord d'un des grands vitraux du bâtiment religieux, observant silencieux ce qui se déroulait à l'intérieur.

Un sourire se dessina sur son visage quand il vit une silhouette voler sur la scène de l'église. Sa soeur n'y allait pas de main morte avec ce pauvre prêtre. Elle avait toujours eu un goût pour le blasphème. Il observa alors la scène. Comment elle assomma l'homme d'église d'une puissante gifle, comment elle démonta la statue sur la gigantesque croix et comment elle cloua ce malheureux dessus. Les hurlements furent comme des mélodies aux oreilles du Prince. Son sourire s'élargie lorsqu'il vit les convives rentrer à l'intérieur, alertés par les cris. Il estima alors que c'était le moment pour lui d'entrer en scène. Il attendit que les dernières personnes entre dans l'édifice. Vêtu d'un costume noir, d'une chemise noire et de chaussures cirées noires, une rose rouge dépassant de la poche de sa veste, il entra alors à leur suite. L'élégance et le massacre sont deux choses qui vont si bien ensemble pensa-t-il alors. A l'intérieur tout le monde hurlait et s'affolait en voyant le prêtre agonisant douloureusement à la place de leur martyr. Il referma alors la porte derrière lui, le bruit sourd et fort imposa le silence.

Nataël avait un sourire sadique et sournois aux lèvres. Il regardait chacune des personnes présentes, leur regard tordu par la terreur.

Mesdames, Messieurs, un peu de tenue je vous prie. Faites silence. Après tout, nous sommes dans la maison du seigneur...

A coté de lui trônait une statue d'ange aux bras tendus comme pour apporter pardon et réconfort. Il attrapa la main de la statue et d'un geste sec la brisa, la détachant du reste du corps comme si elle avait été faite en carton. Il retourna à la porte et passa le bras dans les charnières pour bloquer l'ouverture des deux portes qui s'ouvraient en battant. Il entendit un cris de protestation et des pas venir vers lui. Qui était assez fou pour s'opposer au projet du Prince des Enfers? Il méritait un châtiment. Il fit volte face, ses dents étaient devenus des crocs acérés, sa peau pâle, des yeux reptiliens, le visage d'un monstre. L'homme qui s'était élancé s'arrêta net, paralysé par la terreur devant cette vision cauchemardesque. Il n'était qu'à un pas de lui,

L'orgueil est un péché, ton audace ne te mènera qu'à la mort...

La phrase à peine terminée, il se saisit du malheureux, l'attira à lui en le retournant, collant son dos contre son buste. L'homme faisait place à l'assemblée, le Vampire derrière lui.

Voyons si les coeurs vaillants sont les meilleurs.

Dit-il avant de plonger sa main au bout de laquelle s'allonger des griffes tranchantes dans sa poitrine et arrachant son coeur de celle-ci. Les hurelements résonnèrent alors dans toutes l'église tandis que Nataël léché le sang du coeur chaud qu'il venait d'extraire, laissant tomber le cadavre devant la porte. Les gens couraient, tentaient de fuir, prenant refuge entre les bancs, derrières les colonnes, dans les confessionnaux... Le prince, la bouche ensanglanté s'avança alors jusqu'aux marches de la scène où se trouvait sa chère soeur quelques minutes plus tôt. Il jeta le coeur sur l'autel, renversant ce qui s'y trouvait. Puis il clama fort, sa voix résonnant dans toutes les voûtes,

Je suis déçu très chère soeur que tu n'es pas pensé à m'inviter pour le dîner...

Il ne la voyait pas, mais il savait qu'elle était là, qu'elle regardait, il pouvait sentir sa démoniaque et puissante présence, son aura de Reine.

Particulièrement PROUD de ma propre entrée en jeu

SON RETOUR

Buffy & Béatrice

son supplice

Mes yeux, mes oreilles sont partout. Lorsque vous vous réveiller la nuit à cause d'un cauchemar, j'en suis sans doute la responsable. Mes moindres désirs deviennent des réalités cauchemardesques. Le sang que vous versez n'est que le sang que vous me devez. J'ouvrirai la bouche de l'enfer, ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne soyez tués par la puissance des forces du mal. Toute ma vie, j'ai rêvé de la rencontrer. La célèbre, la légende des tueuses, Buffy Summers. Celle pour qui les enfers tremblent de peur. Ça montre juste que l'enfer est faible, contrairement à ce que je m'apprête à faire subir à l'humanité.

Plus rien ne pouvait m'arrêter, sauf elle. Pourquoi était-elle revenue d'entres les morts ? Pourquoi maintenant ? Alors que j'apprête à régner sur ce Monde. Étais-je stupide d'avoir pensé que personne ne pourrait m'arrêter ? Ce n'était pas une nouvelle élue qui le ferait, je l'aurais facilement tué, malgré qu'elle soit difficile à retrouver. Était-ce évident pour tout le monde, sauf pour moi de comprendre son retour ? J'ai été trahie par les puissances supérieures et ma vengeance ne sera que plus terrible. Je vais devoir trouver un moyen de combattre les dieux qui ont décidé d'approuver son retour. Je vais devoir trouver qui a ramené la tueuse à la vie. Je vais le retrouver, l'enchaîner, le torturer et je lui trancherai la tête après lui avoir fait prendre un bain d'acide pour le regarder fondre afin d'assouvir ma soif de vengeance contre lui.

Ce soir, la tueuse travaillait. J'étais au courant de ses moindres mouvements, car je la faisais suivre par les démons de mes rangs depuis sa résurrection. Il était temps pour moi d'aller à sa rencontre. De comprendre qui elle est et de savoir si elle était vraiment celle dont tout le monde parlait du temps de son passé alors qu'elle était encore en vie. Le commissariat est juste devant mes yeux qui brillent à l'idée de rencontrer la tueuse, la seule et unique Buffy. Je l'avais regardé de mes yeux tuer le maître des vampires il y a plus de vingt ans. Elle n'était âgée que de seize ans à l'époque. Sa jeunesse, sa fougue, son insouciance m'avait rendu jalouse, car c'était tout ce dont j'avais été privé étant humaine.

J'entre dans le commissariat et je me dirige vers la sécurité, prétendant que je devais parler immédiatement au lieutenant Buffy Summers d'un accident très grave concernant l'un de ses proches. Un garde me fait entrer et m'apporte jusqu'au bureau de l'élue. Ils sont vraiment abrutis ces policiers...

« Lieutenant Summers, il y a quelqu'un qui veut vous parler.  »

J'entre dans le bureau et m'assoie devant l'élue. Mon visage n'affiche aucun sourire, aucun enthousiasme. Je suis là pour le business, je préfère être froide et rigide sans pour autant dévoiler qui je suis. Avec toute son expérience, elle ne prendra pas beaucoup de temps pour comprendre que je suis un vampire. Alors je vais devoir peut-être user de mon don de télépathie sur elle, mais premièrement je dois faire en sorte que ce garde de sécurité nous laisse tranquille, je m'immisce dans ses pensées et lui demande de quitter. Il nous laisse seules afin que je concentre mon attention sur la tueuse. Mes jambes divinement élégantes se croisent l'une sur l'autre et j'hoche la tête vers la droite afin de la foudroyer du regard. Un petit rictus apparait sur le coin de mes lèvres au risque de paraitre hautaine.

La grande Buffy Summers. Je ne t'imaginais pas aussi petite.

(c) loki.

@Viktor Eon voyons voyons, ce que le destin a à m'offrir
J'adore ton personnage.

Viktor Eon a écrit:

Il souriait toujours aussi béatement. Lorsque le canon de métal froid toucha son front, il ne bougea pas d’un iota, comme si rien ne l’affectait. Le mouvement d’humeur de la jeune femme se calmerait bientôt, au reste, elle-même ne pouvait pas penser un seul instant qu’une balle pourrait tuer ou même affecter celui qu’elle avait en face de lui. Le destin du Destin n’était pas, ce soir, de prendre une balle de celle qu’il venait aider.

Contrairement à ce qu’elle supposait, Viktor ne lisait pas les pensées ni des uns, ni des autres. C’était bien pire que cela pour lui, il les connaissait de toute éternité. Depuis qu’il était né, il les savait, toutes, et, comme les moments, il les vivait. La connaissance du destin était un poids constant et redoutable sur ses épaules. Souvent, Viktor y avait réfléchi, et il en avait déduit que cette omniscience avait rendu nécessaire qu’on lui affuble aussi l’éternité. Cette éternité qui le plaçait hors du temps, des époques et des modes, était le seul moyen de ne pas s’effondrer de fatigue sous le poids de l’infinités des possibles que son cerveau renfermait.

Le destin, tout comme le temps, contrairement à l’idée commune, n’était pas une ligne droite tracée à la règle. C’était une arborescence, avec des points et des lignes qui se reliaient entre eux. On aurait pu se demander quelle place il y avait pour le libre-arbitre dans toute cette machinerie cosmique ? Pourtant, le libre-arbitre était la fondation sur laquelle le Destin était bâtie. Il fallait, pour le comprendre, se figurer l’univers comme une équation infinie avec des variables que Viktor équilibrait en permanence en fonction des choix de chacun.

Par exemple, beaucoup pouvaient imaginer que Buffy ne pouvait pas tirer, en cet instant, sur Viktor, parce que Viktor en avait décidé ainsi. C’était un contresens total. Buffy pouvait tirer, à tout moment et faire exploser la tête de Viktor. Le Destin ne décidait en rien de cela, en revanche, il vivait, littéralement, tous les possibles, les réalités où elle tirait, comme celles où elle ne tirait pas. Le Destin proposait des choix, dont il maîtrisait toutes les conséquences jusqu’à sa plus infime ramification. Il décida de briser un peu la distance en la tutoyant. Après tout, bien qu’elle ne le sache pas, il la connaissait intimement.

-Oui, c’est à cause de moi. Ou grâce à moi, tout dépend du moment de ta vie que tu choisis, Buffy. C’est à cause de moi que tu es ici maintenant, en 2023. Mais c’est grâce à moi que tu es née le 19 janvier 1981. C’est à cause de moi que tu as été contrainte de mettre le feu à ton ancien lycée après la mort de ton premier Observateur. C’est à cause de moi que tu as été envoyé en hôpital psychiatrique lorsque tes parents ne t’ont pas cru. Mais c’est grâce à moi que tu as été amenée...

Il leva doucement la main pour montrer tout ce qui les entourait.

-...Ici. À Sunnydale, où tu as rencontré tes amis, vécu ton premier amour, eu le cœur brisé, aimé de nouveau et combattu aussi bien l’adolescence et le passage vers l’âge adulte, que les apocalypses successives que tu devais affronter. Tes choix, face à chaque épreuve que j’ai placé sur ta route, ont fait de toi la femme que tu es aujourd’hui, Buffy Summers.

Il savait qu’elle le tenait encore en joue, mais il faisait comme si de rien n’était. Son sourire s’élargit légèrement lorsqu’elle lui demanda s’il voulait soit la tuer, soit boire un verre avec elle. Les traits d’humour célèbres de la Tueuse lors des situations les plus alambiquées faisaient assurément partie des choses qu’il appréciait le plus chez l’humaine. Il tourna lentement les talons, et tendit légèrement son bras comme pour l’offrir à la blonde.

- Ce serait un privilège pour moi de boire un verre avec toi, Buffy, en tout bien tout honneur. Ma nature fait que je ne suis pas exactement intéressé par la bagatelle. Par ailleurs, ce sera surement moins lugubre que de discuter sur ta tombe et tu risques d’avoir besoin d’un peu d’alcool.

Il termina en dépliant sa main libre, pour qu’elle la prenne.

-Café de Flore, en 1930, à Paris, est-ce que ça te convient pour discuter autour d’un verre ?

Ok je t'aime de plus en plus
Merci de t'être inscrit sur Hellmouth! @Viktor Eon

Viktor Eon a écrit:

-Ne t’en fais pas pour ça.

A peine eut-elle saisi son bras que Viktor les transporta dans l’espace et le temps. Cela ne dura qu’à peine une seconde, mais ils se retrouvèrent dans les rues de Paris, en 1930. C’était une époque et un lieu d’une grande effervescence. Le Café de Flore, où Viktor emmenait Buffy, était un haut lieu de rencontres littéraire de l’époque, on s’y croisait, on y buvait, on y discutait du beau, du bien, du vrai à toute heure de la nuit. Et puis, pour une Américaine, Paris, c’était probablement à voir au moins une fois dans sa vie. Mieux encore, un Paris au sommet de sa forme, le Paris grouillant, bouillonnant où tant de choses étaient en gestation pour l’humanité. Bien sûr, il y avait d’autres endroits similaires dans le monde.

Puis vint la grande question. Qu’était Viktor ? Hélas pour Buffy, cette question faisait partie de celles auxquelles il ne comptait pas répondre, en tout cas pas pour le moment. Son identité réelle n’était pas, là, tout de suite, très utile pour Buffy. D’abord parce qu’elle était trop perturbée pour le comprendre et ensuite parce qu’elle l’aurait irrémédiablement vu comme un ennemi. Un être comme Viktor était obligé de rester cryptique, surtout avec les humains qui avaient une tendance à tirer des conclusions hâtives sur les choses et surtout, sur eux même.

Summers n’échappait pas à cette règle. A sa réflexion sur la supposée catastrophe de sa vie amoureuse. Viktor secoua légèrement la tête en riant lui aussi légèrement, tandis qu’il se dirigeait, avec la Tueuse à son bras, vers l’entrée du célèbre Café de Flore. Il ne faisait pas nuit, mais au contraire un grand soleil ce jour. Il prit place en terrasse, sa canne touchant le bout d’une des chaises de bois et de de paille si typiquement parisienne. Il croisa les jambes et posa sa canne sur le bord de la table. Etrangement, le monde ne semblait pas les remarquer, alors que leur tenue détonnait. Petit privilège du destin, ils étaient là sans être là. Viktor les avait bien transporté dans l’espace et le temps. Mais pour Le Destin, le temps était une chose bien moins engluant et prégnante que pour le reste des autres êtres qui le vivaient de façon parfaitement linéaire et rectiligne.

-Buffy…Buffy…Buffy…Je n’irais pas jusqu’à dire que ta vie amoureuse fut un long fleuve tranquille, c’est certain…Mais désastre ? Allons, tu y vas un peu fort… Tu es tombé amoureuse d’un vampire à 16 ans et quand on voit l’animal, qui peut t’en vouloir ? C’étaient les années 90, la mode était aux bruns ténébreux musclés. Et puis, tu as choisi de donner libre-court à cet « amour interdit ». Appelons cela ta crise d’adolescence. Et crois-moi, même pour une Tueuse, tu dois être à peine à 3 sur l’échelle du désastre.

Un serveur vint. Viktor commanda un chocolat chaud et un sorbet citron et laissa le soin à Buffy de prendre ce qu’elle désirait. Il continua ensuite sur sa lancée.

-Bon, ensuite il y a eu Riley. Un militaire membre d’une organisation secrète abusé par celle-ci. Un brave type, à n’en pas douter et vous avez eu des sentiments sincères l’un pour l’autre, mais soyons honnête deux minutes, il n’était qu’un lot de consolation pour Angel. Tu n’aurais pas été prête à t’investir plus que ce que tu avais investi dans cette relation. Était-ce une erreur ? Peut-être, mais c’était comme ça. Tu en as souffert, d’accord. On appelle ça la vie, Buffy. Dire que c’est un désastre ne te servira à rien.

Il leva légèrement la tête, comme s’il regardait le Ciel.

-Tu es jeune, Buffy, votre planète est jeune…Votre univers entre à peine dans son adolescence. Même votre dimension tête encore le lait de la réalité… Je suis vieux, Buffy, très vieux, j’ai vu tous les désastre possibles et imaginables. J’ai vu des systèmes solaires entier se consumer, des dimensions disparaitre, des gens entraînés dans des morts atroces par des guerres mystiques par fournées de milliards… Dans la hiérarchie des désastres, tu peux me croire, ta vie amoureuse n’est même pas dans le top 10 000 des désastres de la ville dans laquelle tu vis.  Dédramatise.

J’ADORE ! @Valentin Duport

Valentin Duport a écrit:

Je marchais sans savoir où j'allais. Je n'avais jamais été aussi mal de ma vie. Voilà plusieurs semaines que j'ai lancé le sort pour tenter de ramener ma mère à la vie. J'ai été trop loin, beaucoup trop loin. J'ai mis la vie de Jeremy en danger, j'ai failli le tuer pour arriver à mes fins. On dit que le chagrin peut mener à la folie, personne ne dit que l'espoir aussi est dangereux, peut être même plus. Tellement aveuglé par l'espoir de faire revenir ma mère, je n'avais pas pris la pleine mesure de ce que j'étais entrain de faire. Par chance, Jeremy allait bien, il était en vie, mais si j'étais honnête avec moi-même, il fallait bien avouer que je n'avais aucune certitude sur ce que je faisais à ce moment là. Allait-il me pardonner un jour? Allais-je me le pardonner? J'en doutais. Comme si cela ne suffisait pas, mon sortilège avait déstabilisé l'équilibre des mondes et cent-cinquante personnes avaient perdu la vie à cause de moi. J'étais un meurtrier, c'était aussi simple que ça. J'avais sacrifié des vies humaines et tout ça pour quoi? Pour rien. Ma mère n'avait pas ressuscité comme je l'avais espéré. Je sentais le remord me tordre l'estomac à chaque instant, un fardeau de plus en plus lourd à porter. Je m'étais complètement isolé, j'avais juste envie de disparaître de mourir, de payer le prix de ma démence.

Je marchais sans savoir où j'allais. Je ne regardais rien de ce qui se passait autour de moi. Plus rien n'avait d'importance. Tout se bousculé dans ma tête, je revoyais le rituel, le serpent jaillir du corps de Jeremy, ses cris de douleur, ses hurlements qui imploraient et qui étaient à jamais gravé dans mon esprit. Je me souviens de ces jets de glaces tombant du ciel et les hurlements des passants, des bruits sourds de leur impact sur la terre. J'avais semer le chaos et la mort. Je me souviens aussi de cette puissance, de cette source de magie extraordinaire qui m'avait traversée alors et s'était un bref instant emparée de moi. Mon sort était pire que la mort, j'étais en vie alors que j'avais précipité dans la tombe des innocents. J'avais faillit tué l'homme que j'aimais. J'étais un monstre.

Je suis tiré de mes pensées sombres, projeté violemment à terre. Machinalement je hurle, mon regard se pose autour de moi et je vois cinq hommes, non cinq vampires. Leurs yeux jaunes, leurs crocs,... je ne les connait que trop bien depuis que je suis à Sunnydale. Je ne me débat même pas, j'attends juste qu'ils viennent plonger leurs crocs dans ma chaire, me dépecer, me vider de mon sang, c'est tout ce que je mérite de toute façon. Le Destin cruel et terrible s'en mêle une fois de plus. Une femme sorti de nul part arrive. Elle leur fait face sans la moindre crainte et en quelques minutes, elle parvient à les anéantir. Des coups puissants, des figures impressionnantes, je n'ai vu qu'une seule fois ça dans ma vie c'est quand Ciara m'a sauvé. Cette femme est... Une Tueuse. Mais ce n'est pas possible, il ne peut y avoir qu'une seule Elue... Je ne sais que dire alors qu'elle m'aide à me relever en se présentant. En attendant son nom mon sang ne fait qu'un tour.

Summers? Buffy Summers? Vous êtes... Non c'est impossible...

Je ne comprends plus rien. Je me sens devenir livide. Buffy Summers, la plus célèbre des Tueuses est de retour? C'est une blague? Comment c'était possible? Cet évènement était bien trop rapproché de la nuit à laquelle j'avais fait le rituel pour n'être qu'une coïncidence. Est-ce que le sort que j'avais jeté avait ramener Buffy Summers à la vie? Mais pourquoi? Pourquoi pas ma mère? Je ne comprenais plus rien. Je senti des larmes couler le long de mes joues. Mes émotions étaient à fleur de peau en ce moment. Je voulu faire un pas mais mes jambes étaient comme du coton, sous le choc de cette nouvelle surprise. Combien allais-je devoir en supporter. Je tomber à genoux. S'en était trop, je tapais contre le sol,

Qu'est ce que j'ai fais... mais qu'est ce que j'ai fais...

Non c'était impossible, c'était une mauvaise blague, elle ne pouvait pas être celle qu'elle prétendait. Pourtant la manière dont elle avait tuer ces vampires, il n'y avait pas le moindre doute. Je tournais mon visage, plongeant mon regard dans le sien, comme si j'allais y trouver une réponse, mais rien. Je ne comprenais plus rien.

Est-ce que je deviens fou?

Lui demandais-je alors comme si elle allait pouvoir me répondre. Peut être que c'était mon châtiment pour ce que j'avais fait? Sombrer dans la folie? Un destin pire que la mort.

Valentin, le best des best !

@Valentin Duport

Je suis entrain de relire des vieux sujets dans la caverne d'ali baba ce soir. Oh mon dieu, les feels nostalgiques que j'ai en ce moment sont inexplicables. Ça me rappelle les bons souvenirs d'il y a très longtemps avec vous tous. Agatha, Charles, Candice me manquent.... Je crois que je vais en partager plusieurs.

Le bruit du stylo qui frottait contre le papier, du froissement, des soupirs, des exclamations à n'en plus finir. Voilà des jours que je m'étais enfermé dans la chambre de Buffy dans laquelle j'avais élu domicile depuis la perte de mémoire de mon petit ami. Des jours à plancher sur la création d'un sortilège. J'avais bosser le sujet à font et c'était beaucoup plus complexe qui n'y paraissait, il ne suffisait pas de balancer des mots en latin qui riment pour que le tour soit joué. Il fallait bien entendu faire attention à chaque mot, chaque correspondance, chaque tournure de phrase et surtout, voir si ça collait avec la position des astres, quel type d'énergie était convoqué et pour quelle raison... Bref une prise de tête sans nom. Mais j'étais déterminé et surtout, il était hors de question que je foire mon coup. D'une part parce que sinon dieu seul sait ce qu'un sort tout juste créé qui part en vrille pourrait donner, d'un autre, c'était mon cadeau de noël pour Jeremy. Un sort pour lui faire recouvrir la mémoire.

Je poussais alors un cri de joie. Je relisais un dernier coup pour être sur que tous les paramètres soient bons mais tout semblait enfin nickel. J'en avais les larmes aux yeux rien que d'y penser. Je pris le parchemin et jetais un oeil à l'horloge. Mince j'allais être en retard! Je fonçais en moins de deux minutes à la douche, me savonnant et me séchant le plus vite possible, manquant de me prendre à plusieurs reprise la cabine de douche en glissant dans la précipitation. Une fois dehors je m'aperçue que je n'avais rien préparé comme tenue. Quel idiot je pouvais faire! Je fonçais vers le placard que Buffy m'avait adorablement libéré pour mettre mes affaires et sorties tout ce qui me passait sous la main. Un t-shirt blanc, un slim noir, du grand classique passe partout. J'enfilais ensuite un cardigan en laine pour me protéger du froid, par chance de nouvelles chaussures cirées que je venais d'acheter! Un coup de brossage de dent, deux petits coups de parfum, le parchemin du sortilège dans la poche et me voilà partie.

Sur le chemin je sautillais presque, j'avais tellement hâte, j'espérais de tout mon coeur que ça allait fonctionner, mais je ne pouvais plus resté sans rien faire, à juste espérer que sa mémoire revienne. Non seulement j'en souffrais, mais pour lui aussi c'était difficile, très difficile ainsi que pour nos amis dont il ne se souvenait plus... Mais quel imbécile! Tellement concentré depuis des jours sur mon sortilège, j'avais oublié mes présents pour Joyce et Buffy! Sur le chemin, je trouvais par miracle une boutique de fleur encore ouverte, je pris un beau bouquet de Campanule signifiant la gratitude, bleuets pour la délicatesse et un arrangement de Lierre pour l'amitié et la fidélité. C'était plutôt joli et ça irait parfaitement chez Joyce. Je repris mon chemin et arrivais enfin à bon port.

Je toquais avant d'entrer. J'avais passé tout mon temps chez Buffy à l'Université et du coup elle m'avait également emmener de temps à autre chez sa mère. Elle était adorable et me préparait toujours de supers goûtés pour me remonter le morale, toutes les deux m'avaient beaucoup aidé et soutenue dans cette épreuve je n'étais pas près de l'oublier! Comme personne ne semblait m'avoir entendu, j'entrais alors, posant le bouquet dans le meuble de l'entrée pour ne pas risquer de l'abîmer par ma maladresse légendaire... Puis je commença le grand tour pour saluer tout le monde. J'entendais Joyce qui s'afférait dans la cuisine, mieux ne valait pas la déranger pendant ce genre de moment. Mais je ne voyais pas Buffy, peut être encore en train de se faire toute belle? Je saluais alors Alexandre, Candice et Anastisia que je connaissais surtout de vu. Ce qui était bizarre, surtout pour Alex qui était l'un de plus proches amis de Buffy.

-Bonsoir tout le monde! Joyeux Noël!!

Dis-je avec enthousiasme et un grand sourire. Puis mon regard se posa au salon où je vis Jeremy. Il était venu! Machinalement je plongeais ma main dans la poche de mon pantalon pour être sur que le papier était encore là. Mon coeur battait la chamade. J'avançais alors vers lui, tout sourire.

-Désolé je suis en retard pour l'apéro... Dis-je avec un clin d'oeil vers son verre, visiblement il était mal à l'aise, ce qui se comprenait tout à fait. Tout le monde était devenu de parfaits étrangers pour lui... T'en fais pas tout devrait aller mieux au fil de la soirée...

Il devait se dire que je mentionnais le fait qu'en buvant et discutant avec les gens au fil de la soirée, le malaise s'estomperait, mais pour ma part, je savais et j'espérais qu'a la fin de cette soirée, il est récupéré ses souvenirs qui lui manquaient tant.