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J'avais l'habitude d'aller voir Giles pour enquêter sur le but principal d'un démon et aussi sur la façon de le tuer avant de me mettre à la tâche. C'était différent cette fois, je n'avais qu'une seule certitude. Je devais en terminé avec Devon. Sa mort me serrait au coeur, il avait été une personne que j'avais aimé, j'avais su voir du bon en lui et pourtant tout ce que j'avais vécu avec lui commençait à s'effacer de ma mémoire. Je me renfermais comme à chaque fois sur moi-même en pensant faire ce qui était juste de faire. Le corps de Devon disparaissait tranquillement pour réapparaître derrière moi quelques secondes plus tard. Mes mains me retenaient de ne pas m'écraser la figure sur le sol. Je sentis un coup de pied contre mon dos. La douleur était bien présente, mais rien ne pouvait m'arrêter. Avant qu'il ne puisse me frapper encore. Mon corps roulait sur le côté, malencontreusement j'heurtais un cadavre sur le sol. Tombant face à face avec ce corps froid, ce visage ne portant plus de lumière, plus de vie. Ce cadavre sans le savoir me donna la force de me relever et de me retourner pour regarder Devon qui me menaçait en quelques sortes.

Haussant un sourcil, le dévisageant. Il voulait se battre, il allait en avoir pour ces cinq-cents dernières années de meurtres. Il allait regretter de m'avoir menacer ici, aujourd'hui. Je ne le lâchais pas du regard. Je savais qu'il était puissant, mais rien ni personne n'allait se dresser au travers de mon chemin pour m'empêcher de le massacrer. J'avais envie qu'il souffre autant qu'il avait fait souffert ces pauvres victimes. La tueuse en moi s'emparait de mon esprit. Je ne voyais plus de blanc, plus de gris. Il n'y avait plus de juste milieu. Que de l'obscurité, du noir. Mon esprit était envahie de douleur et de haine. Cette colère en moi devait s'extérioriser. Fonçant vers le démon qu'il était et qu'il serait toujours si je n'y mettais pas un terme. Un coup de poing au visage suivit de plusieurs coups de poings directement dans sa cage thoracique lui faisant manquer d'air. Le blessant douloureusement aux poumons. Je n'étais plus capable de m'arrêter. Je tourne sur moi-même lui donnant un coup de pieds dans ses abdominaux qui m'avaient fait pourtant rêver durant plus d'un an. Je saute à califourchon sur lui l'entourant de mes jambes autour de son bassin, l'entrainant dans ma chute sur le sol. Nous roulions tous les deux l'un sur l'autre sur l'herbe bordé de tristesse et de cadavres. Une herbe froide et humide comme l'était l'ambiance du moment. Un moment amer et rempli de haine.

J'avais enfin le dessus sur lui et avant qu'il ne puisse se téléporter. Je portais mon index et mon majeur pour faire le contour de son nez et lui crever les yeux pour ne plus qu'il puisse me prendre par surprise en se téléportant. Lui crevant les yeux de mes doigts, plus je les enfonçais, plus son cri de douleur était puissant. C'était tellement dégueulasse, mais je ne me contrôlais plus. Je n'avais plus aucun sens éthique après avoir vu ces quarante cadavres avec le coeur arraché. Rien n'était plus douloureux que cette vision de ma mission qui avait été anéanti par Devon. Je me relève, le laissant geindre sur le sol. Il était sur le dos avec une main déposer devant ses yeux crevés. Il criait et se tordait de douleur. En le regardant se tordre de douleur mon premier réflex fut d'être triste, mais pas pour lui. Pour moi.

J'étais triste de tourner cette page, cette rencontre, cette douloureuse rupture et ce que nous avions vécu. J'avais le sentiment d'avoir été trahi, trompé et qu'il avait été malhonnête. Que son amour pour moi n'avait jamais eu lieu d'être. Cette relation n'avait pas été franche et réelle. Pourquoi, pourquoi ça ce passait-il ainsi alors que j'étais supposé hérité de deux magnifiques enfants venant de leur créateur, lui. Je ne pensais qu'à Aube et Aiden en ce moment. Je les libérerais sans doute d'un fardeaux, je n'avais pas le choix.  Je ne pouvais pas le laisser partir après ce que j'avais vu. Autant de mort, autant de peine, dans une solitude la plus profonde je m'avance vers lui pour ajouter une couche à sa douleur. Un coup de pied puissant dans ses bourses. Tellement puissant que j'entendis son scrotum craqué sous la puissance de mon coup. Je me penchais à nouveau au dessus de lui fixant son visage qui dégoulinait de sang.

Adieu Devon.

Mes deux mains empoignèrent ses cheveux. Je tirais de toute mes forces pour sentir son cou craquer et voir sa peau se fendre petit à petit. Le sang commençait à gicler dans tous les sens. Sur mes vêtements, mon visage. J'avais les bras et les mains couverts de son sang. J'étais entrain de lui arracher la tête, violemment comme un loup qui dévore une proie. Je n'avais plus aucun scrupule, je ne ressentais rien d'autres que de la douleur. Ses ligaments et ses organes commençaient à se déchirer. Sa tête était à présent arracher. Il me prit quelques secondes pour réaliser ce que je venais de faire. Regardant cette tête dans ma main se vider de son sang. Je regardais autour de moi. Il n'y avait personne. Il était tard et c'était la nuit. Sa tête roula jusque dans l'eau de ce petit étant dans le parc. Le sang continuait de couler par la cavité de son corps sans tête.

Traumatisée, réalisant ce que j'avais fais. Je tombais sur mon postérieur, me faisant reculer de mes mains par l'arrière. Mes mains et mes jambes bougeaient à toute vitesse. Mes fesses frottaient contre le sol. À un moment je frappais un mur. Dans tous les sens du terme. Mon dos s'adossait contre le mur de ce bâtiment et mon esprit frappait un mur solide et douloureux. Je ne parlais plus. J'étais traumatisé. Je regardais la scène de crime. Je regardais tous les corps étendus sur le sol comme si jamais je ne pourrais me relever. Jamais je ne serai capable de me relever. Jamais. Les larmes coulèrent sur mes joues. Mes yeux étaient rempli d'amertume, de haine, je ne savais plus quel sentiment je devais ressentir. J'étais figée, regardant tous ces corps. Le mien était couvert de sang, le sang sur mon visage coulait sur mes jeans en même temps que les larmes qui le bordait. Je ne savais pas si je pourrais me relever après ce combat. Émotionnellement j'étais détruite, anéantie. Et si la police arrivait, s'en était terminé pour moi. Je me devais de bouger, il fallait que je me bouge, mais je n'en avais plus la force. Je ne ressentais plus rien. Le vide en moi venait s'emparer de mon corps. Mes yeux étaient fixer sur le parc.

Je me rappelais soudainement la conversation que j'avais eu avec @Lysandre Blueberry. Est-ce que dieu existait réellement ? S'il existait, en ce moment, j'espérais qu'il me fasse un signe. Qu'il vienne me chercher et qu'il m'apporte dans les cieux, car je n'en pouvais plus de cette vie. De cette ville. Je ne supportais plus  de tout perdre considérablement sans rien gagner au bout de mes batailles. Si c'était tout ce que ce monde avait à m'apporter. Je préférerais que l'on m'emporte.

Les pensées de ces êtres humains étaient tout simplement dégoûtantes. Derrière cette arbre, je restais là. Caché, écoutant chaque et moindre pensée de ces pauvres amis de la tueuse. Candice était présente, pourtant les pensées qu'elle avait pour Alex avaient changé. Elle pensait à une jolie brune et elle regardait Buffy avec envie. Peut-être qu'un jour, elle tombera amoureuse d'une femme qui sait. Pendant ce temps il y avait encore mieux que toutes ces tueuses. Il y avait elle, Anastasia. Le potentiel de cette jeune enivrait l'âme que je n'avais pas. Malgré ma disparition rapide de l'autre nuit, je n'avais jamais cessé de penser à elle. La vision de son corps sur le mien, voulant s'offrir à moi comme si elle était mienne. Elle m'appartenait désormais. J'étais obsédé par le simple fait de pouvoir entendre ses pensées.

J'avais cette envie de m'approcher d'une fenêtre pour regarder ce qui ce passait. Subtilement, d'un seul bon, j'atterrissais sur la fine pointe de mes pieds sur le toit. Mon regard perçant dans la nuit regardait ces deux hommes que je m'étais amusé autrefois à torturer. Ils s'en allaient faire une partie de jambe en l'air en plein réveillon de Noël. C'était trop marrant. Ils n'ont aucune pudeur ces enfoirés... c'est trop drôle. Ce rire qui s'échappait de mes lèvres n'était que des plus ironique. Je fixais la scène avec envie de pouvoir moi aussi toucher l'être aimé de nouveau. Toucher cette obsession. Elle. Anastasia. J'attendrai toute la nuit pour qu'elle sorte fumer une clope. Pour enfin la regarder et pouvoir admirer la splendeur de son manque d'assurance.

J'entendais pourtant ses moindres pensées. Là voilà qui défendait autrui devant un démon vengeur. Personne ne semblait se soucier de la présence d'un démon sans âme dans la pièce. Même les oracles ne faisaient rien pour cette situation. Inévitablement il se tramait quelque chose et Anyanka jouait très bien ses cartes. Je l'admirais presque. J'ai bien dis presque. Il ne faut pas exagérer tout de même. Je restais celle que je respectais le plus sur cette putain de planète et même dans toute la galaxie tiens.

La tueuse blonde venait de se faire congeler. C'était peut-être l'occasion de me faire inviter à entrer par la mère de Buffy. Je pourrais cogner à cette porte de cuisine qui est derrière la maison. Entrer et foutre la merde pendant que la blonde est un bloc de glace. Il n'y avait qu'une sorcière débutante, le dieu de la magie qui ne sait rien faire d'autres que de propulser des démons sur la tueuse. Jeremy et Valentin qui s'envoyaient en l'air. Oz et une louve en chaleur qui se transformeraient sans doute, mais qui ne ferait même pas le poids. Je pourrais les foutre dehors et ils partiraient courir après des lapins que sans doute le démon vengeur prendrait goût à vouloir tuer. Ensuite il resterait ces oracles qui ne peuvent pas me tuer, car ils savent que j'ai un rôle beaucoup trop important dans l'avenir de Sunnydale et de ce monde. Donc ils quitteraient sans doute les lieux.

Je tuerai Candice devant Anastasia pour lui faire comprendre que je suis la seule à qui elle peut s'intéresser. Je transformerai Ana et je l'obligerai à tuer Joyce devant les yeux de Buffy qui serait entrain de décongeler. Ensuite il resterait Alex, Agatha et Willow à tuer. Ils tenteront sans doute de m'arrêter, mais je les ferai cracher tout le sang qu'ils ont dans leur corps en leur perforant les poumons avec mes ongles.

Je descendais doucement de ce toit, usant de mes jointures pour cogner doucement à cette porte. Toc, toc, toc, on entendit. La maman de Buffy venait m'ouvrir. Visage angélique. Cheveux blond et long, j'incarnais cette douceur, cette petite fille qui a des problèmes. Je suis désolé de vous dérangez madame. Je suis une amie de votre fille. Elle m'a dit que si j'étais seule à Noël je pouvais venir faire un petit tour chez sa mère. Puis-je entrer, Buffy est là ? Joyce avait un grand coeur et me faisait signe d'entrer avec sa main. Le sourire aux lèvres, j'entrais dans la maison, satisfaite. Je me retournais et j'agressais Joyce avec la porte que je cognais contre son crâne pour qu'elle s'évanouisse. Je trainais ensuite son corps que j'enfermais dans un placard. Pénétrant dans la maison discrètement pour ne pas me faire remarquer tout de suite. Je savais trop bien que les oracles seraient au courant de ma présence, mais ils étaient beaucoup trop préoccupés par leurs problèmes d'égo pour avoir le temps de s'occuper de moi.

Un talon aiguille devant l'autre je montais les marches vers le deuxième étage, les gens dans le salon étaient beaucoup trop occupés avec leurs histoires de jeunesses pour se rendre compte que j'étais présente. Ma main se posait sur cette poignée de porte où se cachaient les deux tourtereaux qui étaient sur le point d'exécuter un sort dangereux. Je cassais cette poignée pour pénétrer dans la salle de bain refermant la porte derrière moi.

Bonsoirs les mecs. Ça va ? Continuez... Continuez... Ce n'est que moi après tout.

Je me dirigeais avec une splendeur rapide et inégalé vers eux. Empoignant ce chandelier pour fracasser le crâne de Jeremy afin qu'il fasse de beau rêve, visage contre le plancher. Prenant sa place entre les jambes de Valentin le retournant dans la première position où ils étaient lorsque j'avais commencé à les regarder. J'hochais la tête sur le côté en le fixant. Moi je veux bien te rafraichir la mémoire Dieu de la Magie. Ricanement diabolique, sarcasme délectable. Je continuais de le fixer maintenant ses poignets afin qu'il ne se débattre pas contre moi. Mon corps maintenait ses jambes contre le comptoir de la salle de bain. Tu as envie que je te prenne comme une petite chienne. J'ai entendu dire que les humains avaient inventé une sorte de ceinture spéciale pour ça. Je te ferais crier comme personne. Autre rire, pouvoir entres mes doigts. Je me rappelais ces chaines dans ma crypte et son petit corps nu contre celui de Tom. C'était jouissif tous ces souvenirs. Tourne-toi Val....... Si tu parles, je t'arrache la langue avec mes dents. Mon visage se transformait, crocs avides, assoiffé de sang puissant et magique. Je plantais mes crocs dans son cou pour commencer à le vider tranquillement. L'amenant presque jusqu'à la mort avant qu'il ne puisse prononcer un sort. Son corps était fragile, mou, ses muscles attendris. Je le laissais tomber sur le corps de son amant avant qu'il ne meurt. Une petite transfusion par un donneur de son groupe sanguin et il s'en sortirait facilement, mais je n'avais pas besoin de lui pour se mettre au travers du chemin de ma destinée.

Je suis la seule à qui elle peut appartenir. J'évitais soigneusement de marcher sur les corps avant de sortir de nouveau dans le couloir. Verrouillant la porte de l'intérieur avant de la refermer afin que personne ne les retrouve pour le moment. Je barricadais ensuite la porte avec quelques meubles qui se trouvaient près de moi. S'ils se réveillaient, ça allait prendre un moment avant qu'ils ne réussissent à sortir. J'écoutais de nouveau la conversation du salon qui commençait à devenir intéressante. Les pensées osées d'Alexandre Harris envers sa copine tueuse étaient de plus en plus dérangeantes. Peut-être devrais-je en informer Candice juste avant de la tuer tout à l'heure ? Oui peut-être... Sans doute... Je descendais les marches pour me rendre au salon. Fixant tout le monde de mes yeux marqués d'eyeliner et de mascara. Sans eyeliner j'étais plutôt basique pour être franche. Le eyeliner c'était le pouvoir de la femme.

Bonsoir, j'espère que je ne suis pas trop en retard.

Un talon aiguille devant l'autre, une fois de plus je me dirigeais vers ce feu de foyer. Empoignant cette barre de fer, ce tisonnier. Jouant du bout de mes doigts sur ce bout pointu en fixant Candice tout doucement et ensuite Anastasia et un par un tout le reste de ces foutus cons devant moi. Dites-moi.... Cette fête est d'un ennui. Entres les pensées cochonnes d'Alexandre sur Buffy, les pensées de Chewing-Gum envers celle qui m'appartient. Le démon vengeur que personne n'a remarqué. Les deux loups qui vont sans aucun douter se baiser toute la nuit après êtres sortis de ce putain d'endroit. Madame Summers qui s'est endormit dans le placard de la cuisine. Les deux amnésiques qui baisent comme des lapins que le démon vengeur déteste et la tueuse qui vient de se faire congeler dans la cave. Dites-moi, est-ce qu'on peut enfin commencer à faire la vraie fête......

D'un coup puissant derrière la tête. J'assommais Agatha afin qu'elle ne puisse pas user de sa magie contre moi afin que Candice prenne le dessus. C'était hors de question que cette sorcière s'en mêle. J'allais me les faire. Les uns après les autres et j'allais repartir avec ce qui m'appartenait. Ce qui m'était dû. Pour Noël j'allais avoir le plus beau des cadeaux. Mon regard se tournait lentement vers les pieds d'Anastasia. Usant de mes pupilles pour faire monter mes iris de la semelle de ses chaussures à ses yeux. La fixant, observant ce qui était à moi. Elle était mienne et tout ça, tout ce malheur, cette douleur que ces amis allaient subir. C'était entièrement de sa faute. Joyeux Noël Anastasia.

Instagram, puissante source de connaissances. Oz avait été aperçu à l'aéroport dans la file d'attente en direction de la France. Je ne pouvais pas le laisser partir malgré ce que nous avions vécu. Je l'aimais toujours et je ne pourrais pas avancer sans sa présence. Il était celui qui avait prit mon coeur et qui avait recollé ces morceaux. Jamais je ne pourrais le laisser m'abandonner, me tourner le dos de la sorte. Ce n'est pas à cause de la présence de Veruca à Noël que j'allais laisser cette fille nous séparer. J'avais peut-être été trop raide avec lui. Je n'aurais pas dû le quitter en ne pensant qu'à sa protection. J'aurais dû l'écouter, mais comme à chaque fois je n'avais écouté que moi. Ma manière de penser.

Ce n'était qu'une écart de secondes. Là où l'eau et le feu vont bien ensemble pour une fois. J'étais arrivée à la course et à temps avant qu'il ne passe par cette porte pour ne plus revenir. J'étais là à regarder son dos. Il était beau comme toujours, sa présence me faisait vibrer. Ce moment me rappelait mon enfance lorsque mon père nous avait quitté ma mère et moi. Il ne s'était jamais retourné. Je n'allais pas laisser un autre homme me quitter de la même façon. Lui, il était important, le plus important. Oz !!! Osbourne tu ne peux pas passer cette porte ! Je le fixais, je voulais qu'il se retourne. Mes cheveux tombaient en cascade sur mes épaules jusque sous ma poitrine. Je les balayais de la main pour les ramener derrière mes épaules sous l'attente interminable d'une réponse ou d'une action de sa part.